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# LA CRISE INTERIEURE ISRAELIENNE S’INTENSIFIE
Monday, 06 March 2023
Pour la neuvième semaine consécutive, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues en Palestine occupée pour contester les soi-disant réformes judiciaires du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui vise la Cour suprême du régime israélien.
Les soi-disant réformes ont déjà reçu l’approbation en première lecture de la Knesset. Les observateurs disent que les réformes peuvent potentiellement permettre à la Knesset d’annuler une série d’accusations de corruption pour lesquelles Netanyahu est jugé : corruption, escroquerie et abus de confiance.
Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.
https://french.presstv.ir/Detail/2023/03/06/699397/Isra%C3%ABl—Netanyahu-totalement-d%C3%A9cr%C3%A9dibilis%C3%A9
# RCA : LES USA ONT PEUR DE TOUADERA ?
2023 03 05
Sur le Zoom Afrique de PressTV du 5 mars 2023 (à partir de 6’) :
Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, a reçu en audience l’ambassadeur des États-Unis en RCA, Mme Patricia Mahoney, le 28 février 2023
À la sortie de cette audience, l’ambassadrice a tenu à clarifier les rumeurs selon lesquelles les États-Unis auraient donné un ultimatum aux autorités centrafricaines, pour faire partir les instructeurs russes présents dans le pays. Elle a démenti ces allégations et a souligné que son pays était engagé à maintenir une relation bilatérale fructueuse avec la République centrafricaine dans différents domaines.
Que signifie ce démenti ?
Plus de réponse avec Luc Michel, géopoliticien.
# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ REVUE DE PRESSE/ ‘BIG BROTHER EST DE RETOUR’ (MAGAZINE STERN, BERLIN)
Fabrice Beaur pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2023 03 06/ Série V/
(avec Russosphère)
Les médias allemands ont décrit avec justesse l’essence de la relation humiliante de l’Allemagne avec l’Amérique.
Le grand hebdo STERN cette semaine :
« Big Brother est de retour. Heureusement, Joe Biden existe – dans le conflit avec la Russie et la Chine, nous pouvons à nouveau compter sur les États-Unis. »
BERLIN « PLAY AGAIN »
Scholz : « L’Allemagne est devenue indépendante des approvisionnements russes en gaz, pétrole et charbon » (sic). « L’Allemagne a obtenu son indépendance vis-à-vis des approvisionnements russes en gaz, pétrole et charbon » a déclaré le chancelier Olaf Scholz.
« Il y a un an, personne ne s’attendait à ce que nous survivions facilement économiquement à une situation dans laquelle il n’y a plus d’approvisionnement en gaz de la Russie vers l’Allemagne et vers de nombreuses régions d’Europe » a-t-il souligné dans un commentaire se félicitant d’un tel résultat. Affligeant !
Mais être l’esclave des États-Unis, être sous la coupe de Yankeeland, ça c’est parfait !
Ce qui est parfait, c’est sa figure de traître ! Il ne fait pas exception dans cette UE qui usurpe le nom d’Europe pour mieux cacher sa nature qui est de servir les intérêts américains sous le cache-sexe sémantique du mot « Occident ».
LA SOUMISSION TOTALE DE BERLIN A WASHINGTON DEVIENT REELLEMENT DEGOUTANTE
Bloomberg : Scholz et Biden pourraient convenir de transférer la production militaire allemande aux États-Unis.
Le sujet de l’approvisionnement ininterrompu en munitions des forces armées ukrainiennes sera l’un des principaux lors de la visite du chancelier allemand Olaf Scholz aux États-Unis, rapporte Bloomberg.
Selon l’agence, pour résoudre ce problème, Scholz a l’intention de proposer au président Joe Biden qu’une partie de la production militaire allemande soit déplacée vers les États-Unis, où il y a beaucoup plus de capacité industrielle.
Washington continue de faire pression sur Berlin, exigeant davantage de fournitures de munitions à l’Ukraine. Olaf Scholz a déclaré que pour assurer la sécurité de l’Europe, l’Allemagne doit établir une production ininterrompue d’armes et de munitions, note Bloomberg.
Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)
* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
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# RADIO.LUCMICHEL/ EODE GEOPOLITIQUE/ LUC MICHEL (EODE-BRUXELLES) : ELEMENTS DE GEOPOLITIQUE AMERICAINE (II) : L’UNION DITE ‘EUROPEENNE’ PION DES USA
2023 03 05
Luc Michel, géopoliticien, s’exprime sur ce sujet (interview inédite pour Press TV du 24 01 2023).
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# RADIO.LUCMICHEL/ DEBAT ( INEDIT) DE LUC MICHEL POUR PRESS TV DU 25 01 2023/ COMMENT ANALYSER LA STRATEGIE AMERICAINE DES SANCTIONS ?
2023 03 04
Comment analyser la stratégie américaine des sanctions ?
Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d’explications.
SANCTIONS EUROPEENNES CONTRE L’IRAN: TEHERAN RIPOSTE ( DEBAT )
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné les actions de l’Union européenne et du gouvernement britannique qui ont imposé des sanctions contre des institutions et responsables iraniens.
Le lundi 23 janvier, l’Union européenne a publié sa liste de nouvelles sanctions contre l’Iran.
Le gouvernement britannique a également imposé de nouvelles sanctions contre l’Iran pour de prétendus problèmes de droits de l’homme.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a qualifié l’action de l’UE et du Royaume-Uni de signe de leur incapacité à comprendre correctement les réalités de l’Iran, ainsi que de leur confusion quant au pouvoir de la République islamique d’Iran.
Il a poursuivi en disant que les sanctions imposées par l’UE et le Royaume-Uni à plusieurs députés et responsables judiciaires, militaires et culturels iraniens montrent leur désespoir et leur colère face à leur récent échec scandaleux à créer l’insécurité en Iran malgré des coûts considérables qu’ils ont dépensés.
Ayssar Midani, experte des questions politiques et Luc Michel, géopoliticien, s’exprime sur ce sujet.
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# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ PRESS REVIEW/ ‘LE CONFLIT EN UKRAINE EST DONC UNE GUERRE PAR PROXY…DONT LE PROXY EST EPUISE FACE A L’EVIDENCE DE LA SUPERIORITE MILITAIRE RUSSE’
Karel Huybrechts pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2023 03 05/ Série V/
Une intéressante analyse géopolitique française :
REVUE DE PRESSE/
2023 : LES ILLUSIONS PERDUES OU LE MIROIR BRISE DE NARCISSE 1 ET 2 (GEOPRAGMA)
Article en deux parties de Caroline Galacteros pour le nouveau média Le Dialogue (17 et 26 février 2023) :
Extrait/ « Le monde va mal. En ce début 2023, le paysage international apparait à la fois plus polarisé et plus fragmenté que jamais. La régionalisation du monde, sa multipolarisation de fait ne sont plus contestables. Pourtant, l’ancien hégémon le nie et veut forcer l’allégeance renouvelée à ses couleurs en berne. Qu’on se le dise : le « monde libre », exclusif socle des « valeurs » modernes, est toujours Le Graal ! L’Otan est en grande forme et l’Europe n’a jamais été aussi unie contre la barbarie russe ! C’est beau comme l’Antique…mais c’est faux. C’est du stuc, du trompe l’œil, un décor de théâtre. L’Otan, qui aboie chaque jour des oukases martiaux, s’adresse en fait à ses membres, dont tous ne sont pas également désireux d’affronter une puissance russe désormais restructurée en mode guerre. Quant à l’Alliance atlantique, elle serait bien en peine de mener une guerre directe victorieuse contre la Russie. « Même pas peur ! » persifle cette dernière. L’Europe enfin, est un panier de petits crabes sans pinces, vindicatifs et impuissants, qui sont parvenus à un tel degré de servilité que pas un n’a protesté, ne serait-ce que verbalement, lorsqu’ « On » leur a coupé le gaz au sens propre pour hâter leur mise sous tutelle énergétique, leur passer l’envie de rester liés à Moscou et, last but not least, mettre l’Allemagne au pas en la privant de son moteur de croissance principal et promouvoir le nouvel allié de revers européen : la Pologne ! Le vieux cauchemar géopolitique de l’Amérique – l’union des ressources naturelles et démographiques russes et de la puissance industrielle allemande qui leur permettrait de dominer l’Eurasie- parait enfin conjuré…
De ce point de vue, le conflit en Ukraine, cruellement prolongé par une surenchère occidentale sans perspective de renversement du rapport de force en faveur de Kiev, est un pan de la vaste manœuvre américaine pour empêcher cette multipolarité du monde de s’affirmer et enfoncer un coin définitif entre l’UE et la puissance eurasiatique cardinale qu’est la Russie. « La Russie, c’est fini ! » Voilà une aberration stratégique et un camouflet culturel et politique permanent qu’il faut abattre une fois pour toutes. Le corridor stratégique Pays baltes-Pologne- Roumanie- Bulgarie- (qui comme par hasard coupe le tracé des gazoducs Nord Stream) doit y pourvoir.
Il y a tout de même un léger problème : c’est que – tout le monde le sait à Washington du moins – l’Ukraine a perdu la guerre et la poursuite de l’actuel poker menteur pourrait coûter cher à l’Amérique dans le reste du monde. En effet, le sur-investissement militaire et financier prolongé sur l’Ukraine sans victoire militaire a minima « présentable », se fait au détriment d’autres théâtres plus impérieux pour la puissance américaine, où son influence, pour perdurer, doit s’appuyer sur des moyens militaires et une attention soutenus. Je pense à l’Indopacifique et à la Chine naturellement, mais aussi au Moyen-Orient, où les positions américaines se sont nettement détériorées. Sans parler de l’Europe, économiquement sacrifiée sans vergogne à la « cible » russe. Sans vergogne, mais pour l’heure sans succès. Les sanctions innombrables sont un échec patent et les ¾ de la planète, quand ils ne le soutiennent pas, observent avec gourmandise le « niet » opposé par Moscou à l’insatiable impérialisme américain. Jusqu’à quand les Européens vont-ils admettre de payer et d’obéir au sein de l’Alliance pour l’obsession américaine d’une Russie à genoux, fantasme chaque jour plus proche de l’utopie et du whishful thinking? Il ne faudrait pas se tromper trop longtemps de priorité. Quelques courageux responsables militaires comme le Chef d’état-major américain Mark Milley le disent depuis déjà des mois ; la Rand Corporation, Think Tank historique et influent du Pentagone mais aussi voix et poids du Complexe militaro-Industriel et du grand business américains, vient de produire une « étude » qui enjoint aux Etats-Unis de sortir au plus tôt de ce guêpier sous peine de tomber dans un engrenage à la vietnamienne. Selon ces analystes, il faut se recentrer sur l’essentiel (la Chine), trouver les termes d’un accord viable avec Moscou et admettre que l’Ukraine ne doit pas rejoindre l’OTAN. Malheureusement, les faucons néoconservateurs autour de A. Blinken, J. Sullivan ou V. Nulland n’ont cure d’un tel avertissement et poursuivent leur folle escalade. Ils cherchent à faire oublier l’étude de la Rand en faisant subitement à Moscou « des propositions qu’on ne peut refuser » (propositions évidemment inacceptables au moment où l’armée russe avance et l’emporte sur le terrain). Quoi qu’il en soit, il est intéressant que s’entende enfin un autre son de cloche au sein des élites américaines de plus en plus inquiètes pour l’économie nationale, la position chaque jour plus menacée du dollar, et leurs investissements en Ukraine, si jamais le pays devait finir par se trouver coupé de la mer….
CAR LES FAITS ET LES CHIFFRES SONT LA. LA PROPAGANDE LA PLUS OUTRANCIERE, CELLE QUE L’ON ENDURE NOTAMMENT EN FRANCE DEPUIS BIENTOT UN AN, LES IMAGES ET LES INFORMATIONS SOIGNEUSEMENT TRIEES, NE SUFFISENT PAS.
« La guerre, ce sont des maths. Et L’Ukraine a la mauvaise équation. Elle est sous perfusion militaire et financière occidentale. Si celle-ci cesse, elle s’effondre. Elle est clairement distancée en matière d’artillerie comme de ressources humaines, réduite à enrôler de force de malheureux jeunes et vieux subcarpathiques pour servir de chair à canon à des offensives en pure perte (telle celle de Bakhmut) tant l’évidence de la déroute a laminé la volonté de se battre des jeunes Ukrainiens. Et ce ne sont pas 3 brigades (20 000 hommes), une centaine de chars (à supposer qu’elle arrive et avec tous les problèmes de maintenance associés), 150 véhicules de combats blindés et même quelques F16 qui vont changer la donne face à un demi-million de soldats russes déterminés à combattre et dument armés et soutenus.
LE CONFLIT EN UKRAINE EST DONC UNE GUERRE PAR PROXY…DONT LE PROXY EST EPUISE FACE A L’EVIDENCE DE LA SUPERIORITE MILITAIRE RUSSE.
« La Russie peut tenir, longtemps, très longtemps, le rythme d’une guerre d’attrition patiente mais implacable. Moscou entend épuiser la capacité de l’armée ukrainienne à tenir dans la durée. Son usage massif d’une artillerie apparemment inépuisable lui permet de préserver ses troupes régulières, insuffisantes lors de la phase initiale de l’Opération militaire spéciale » mais désormais reconstituées en nombre. L’héroïsme des soldats ukrainiens est incontestable, mais la « masse » – en hommes comme en équipements – n’y est pas. Les pertes (morts et blessés) sont colossales (dans un rapport de 1 à 7-8 avec la Russie) et le déversement des armes occidentales ne peut permettre d’espérer un renversement du rapport de force. Sauf à lancer sur le sol ukrainien des dizaines voire des centaines de milliers de troupes polonaises (la mobilisation d’au moins 200 000 hommes a été annoncée par Varsovie) mais aussi américaines, et à lancer depuis l’ouest du pays une offensive visant à sécuriser la zone au profit de Varsovie dont les prétentions historiques sont bien vivantes et les ambitions de domination européenne contre Berlin grandissantes. On peut même craindre, dans ce scénario fou, que l’armée polono-ukrainienne avec des Américains sous uniforme ukrainien servant leurs chars ou batteries Patriot ne tentent une reprise de la Crimée… Alors, ce sera la fin. Mais pas forcément celle de la Russie…
A BERLIN, ON SEMBLE CLAIRVOYANT ET ON S’OPPOSE PUBLIQUEMENT A UNE GUERRE OUVERTE DE L’OTAN CONTRE LA RUSSIE.
Le Chancelier Scholtz est furieux d’avoir été joué par Washington dans l’affaire des chars (poussé à fournir des Léopards alors que l’on ne verra pas d’Abrahams américains sur le théâtre avant très longtemps voire jamais). Les Allemands reprendront ainsi plus facilement langue avec Moscou que les Français qui poussent à la roue.
L’armée ukrainienne est donc exsangue, ses options tactiques et opératives perdantes face au rouleau compresseur russe et le temps joue contre elle. La guerre pourrait être pliée à l’automne et il faudra bien alors négocier avec Moscou sur la base de la réalité sur le terrain…Le Pentagone sait tout cela. Le Département d’Etat et le Conseil de Sécurité national ou même la CIA aussi. Mais l’acceptent-ils ? C’est moins sûr. La « leçon » donnée par Moscou à l’Empire en déroute est trop humiliante, et le soutien d’une très large partie du monde à ce camouflet est insupportable pour « la nation indispensable ». Car, qu’on le veuille ou non, V. Poutine a réussi quelque chose de très important, bien au-delà de l’Ukraine : il a montré grandeur nature que la révolte était possible, que l’on pouvait protéger des frontières, la sécurité d’une nation, une culture, une histoire, une singularité civilisationnelle, une économie, que le rouleau compresseur Woke n’était pas non plus une fatalité, que les nations en somme n’étaient pas promises à la dissolution si elles refusaient de se soumettre à un ordre obsolète et osaient en prendre les moyens. Nul doute que cette démonstration a mis du baume au cœur à bien des chefs d’Etat qui ne sont pas tous des dictateurs. Je ne fais nullement ici l’apologie d’un autocrate. J’observe ; car si l’on n’observe pas, si l’on ne se met jamais à la place de l’autre et que l’on ne fait que juger et condamner, alors on ne comprend rien. Et on subit. Tant que nous n’aurons pas compris cela, nous subirons la force de la révolte russe et de ses émules innombrables.
Malheureusement, on est très loin, dans les cercles du pouvoir à Washington ou Paris, de cette neutralité analytique, de cette capacité à l’inversion du regard, basique dans le milieu du renseignement. D’ailleurs, tous les experts européens ou anglosaxons qui ont une vision large de ce conflit viennent du monde des services spéciaux et sont structurellement dépourvus d’œillères idéologiques. Mais on ne les écoute pas, on les accuse de complotisme et de pro russisme … « L’Occident collectif se rassure », préfère la fuite en avant dans la surenchère, fait la sourde oreille aux avertissements de Pékin qui condamne désormais haut et fort les USA pour avoir cherché l’affrontement, et appelle à l’arrêt immédiat des livraisons d’armes à Kiev. On veut croire que, comme Pékin, Moscou bluffe, que V. Poutine est pusillanime, contesté, affaibli (même mourant !) et que l’on peut continuer le harcèlement sans danger. Dangereux calcul. Comment va-t-on masquer l’énormité de notre mensonge sur la « victoire de l’Ukraine » le jour où il va sur le terrain militaire s’imposer ?
L’ahurissante propagande servie depuis un an bientôt par des médias mainstream inconscients et dévoyés aux peuples européens pour leur faire admettre le prix de la soumission énergétique et stratégique définitive à Washington pourrait faire politiquement très mal, et favoriser l’éclatement du branlant édifice européen. Et la montée d’un populisme dangereux. C’est le problème quand on ment et que l’on est découvert. On ne vous croit plus.
POUR L’INSTANT, ON S’ENFONCE DANS LE DENI, ON PROLONGE LE MASSACRE DES FORCES UKRAINIENNES ET LA DESTRUCTION DU pays.
« Au nom de la sauvegarde du peuple ukrainien évidemment ! Washington noie l’Ukraine sous les dollars et la possède, au sens propre comme figuré. Il lui faut juste doser le jusqu’au boutisme fébrile et les récriminations permanentes du président Zelenski pour pouvoir faire durer son supplice et espérer ainsi, dans le temps long, user la Russie et provoquer la fin du monstre Poutine, Babayaga moderne assoiffée du sang ukrainien et européen. La récente et vaste « purge », en pleine guerre, de l’appareil d’Etat ukrainien et des proches du président, sous couvert de subite lutte contre la corruption (sic !) pourrait bien en fait avoir été orchestrée de plus loin, pour l’isoler et préfigurer sa marginalisation voire son « remplacement » par une figure plus encline à négocier le moment venu la partition de l’Ukraine dans un probable scénario à la coréenne. Car il le faudra bien, d’ici quelques mois sans doute. Plus on attend plus elle sera douloureuse. Les remplaçants putatifs ne manquent pas, prêts à se montrer plus dociles envers Washington.
C’est donc la course contre la montre. Kiev implore chaque jour de nouvelles livraisons massives d’armements qui n’arriveront de toute façon pas assez vite ni en assez grande quantité pour changer la donne. Moscou accélère pour lancer une offensive d’envergure avant que l’Ukraine ne soit renforcée, même insuffisamment, par les réserves polonaises en cours de mobilisation et que n’arrivent les chars promis et autres missiles de longue portée… Sinon, c’est reparti pour des mois voire des années… L’Europe ne s’en relèvera pas. Mais 100 chars ou même 300 ne feront pas la différence face aux milliers de l’armée russe et à des effectifs recomplétés et étendus, sans parler des munitions et armements qui semblent inépuisables d’une économie de guerre qui tourne à plein régime. Depuis le début, Moscou ne veut pas frapper les populations civiles ukrainiennes ; sinon l’Ukraine ressemblerait depuis 6 mois déjà à la Tchétchénie et on n’en parlerait plus. Mais cette retenue voulue par le président russe pour des raisons politiques évidentes et que nous n’admettrons jamais, couplée à la surenchère du soutien occidental au régime de Kiev fait durer le supplice et surtout donne du temps à Washington pour que les fous de guerre qui entourent le malheureux président Biden poussent à la roue. Le secrétaire d’Etat Blinken ne sait pas ce qu’est la guerre. Il ne l’a jamais faite, et ça se voit. Sa fureur antirusse, ses déboires diplomatiques à l’étranger face à une Russie qui poursuit sa diplomatie tous azimuts et à une Chine indifférente à son hostilité, l’enferment dans un dogmatisme enragé dont le peuple ukrainien, bien plus que le russe, fait et fera les frais.
COMMENT PEUT-ON ARRIVER A UN TEL NIVEAU D’ORGUEIL ET D’AVEUGLEMENT ?
« Et surtout pourquoi ? Mystère et boule de gomme ! Ne voit-on pas le danger d’un dérapage incontrôlé de part ou d’autre ? Que veut l’Amérique en Ukraine ? Certainement pas la sauver, moins encore préserver ce qui reste de la nation et du peuple ukrainiens lancés à corps perdu dans un affrontement inégal et sans issue autre que l’effondrement. Il veut juste l’aider à poursuivre cette boucherie, sacrifice nécessaire croit-on encore à Washington, pour affaiblir au maximum et durablement la Russie, finir par déstabiliser le pouvoir actuel et remplacer l’ombrageux Poutine par un nouvel Eltsine complaisant qui permettra de reprendre le pillage des ressources de ce richissime et immense pays interrompu à la fin des années 90. Mais il n’y aura pas de nouvel Eltsine ! La décennie 90 a été pour les Occidentaux une aubaine leur permettant de se jeter sur la dépouille encore chaude de l’URSS… et pour les Russes un cauchemar. Ils ne se laisseront plus jamais berner.
Nul ne semble donc prendre la mesure du danger d’un enfermement dans une guerre longue en Europe. Un danger sécuritaire et physique naturellement, mais aussi social et économique dont nous sommes à la fois l’arme par destination, la cible et la victime toute désignée et déjà blessée si l’on considère le délitement de nos économies.
Nous sommes tous entrés dans un vaste marché de dupes. Le pouvoir de Kiev à pieds joints, qui fut poussé à l’affrontement contre Moscou et se rend compte qu’il n’en a tout simplement pas les moyens ; l’Europe les bras ouverts, sans comprendre qu’elle doit reprendre la main ou disparaitre à jamais dans l’insignifiance stratégique. Ce ne sont pas les annonces budgétaires des uns et des autres en matière militaire qui nous feront prendre au sérieux à Pékin, Moscou, Téhéran, le Caire ou Ankara. Et je ne parle pas des autres…
Pourtant, tandis que monte la menace d’un affrontement titanesque entre cet « empire » d’Occident placé face aux limites de sa puissance collective, et un « contre monde » qui coagule jour après jour plus étroitement des puissances globales et régionales majeures et consolide une alternative économique, financière et politique viable à l’ordre américain, nous mettons la tête dans le sable. Nous ne voulons pas voir l’éléphant dans la pièce. Ce déni entêté du réel ne nous suffit pas. Furieux, envieux, humiliés, nous jetons des braises permanentes sur un feu qui ne couve plus mais menace bel et bien d’embraser l’Europe dans la guerre avant de l’ensevelir à jamais dans un rôle d’appendice impécunieux d’une Amérique en plein spasme de déliquescence impériale. Car la bascule du monde a déjà eu lieu. La dédollarisation de l’économie mondiale est en cours, comme l’a notamment montré le pivot saoudien, mais aussi celui d’une partie grandissante de l’Afrique. Le conflit ukrainien n’a fait que l’accélérer en une sorte de boomerang stratégique à conflagration perlée. Et, contrairement à ce que l’on veut à toute force nous faire croire, ce n’est pas l’ours russe qui est blessé, mais bien l’aigle américain.
L’affrontement est global. Il se joue en Europe mais aussi en Afrique, en Asie, en Asie centrale aussi, qui sera certainement une zone de déstabilisation future, dans le Caucase et naturellement au Moyen-Orient. Là encore, ce n’est ni l’Amérique ni ses vassaux européens qui ont la main. La dédollarisation de l’économie mondiale est en route, une monnaie des BRICS (la R5) est en train de naitre, le non-alignement est redevenu très « tendance ». Seule notre Europe reste dans l’allégeance béate à un empire en pleine déréliction intérieure comme extérieure, dont les forces armées elles-mêmes – en dépit du gigantisme budgétaire-, sont de moins en moins capables technologiquement voire quantitativement dans certains domaines, d’affronter leurs rivaux géopolitiques chinois ou russe.
Le retour à la raison est donc urgentissime. En est-on capables ? Je n’en suis pas certaine. La vanité domine le cœur des hommes. Plus personne ne s’intéresse aux conditions d’un dialogue minimal, à l’apaisement des tensions, moins encore à la paix, notion plus utopique que jamais. La défiance est à son comble. La haine et le mensonge dominent face à « l’ennemi systémique russe » qui s’est finalement résolu à l’affrontement pour briser son encerclement de fait et est, démonisé, défiguré par des amalgames honteux. Pourtant, penser à la paix et en préparer les contours sur une base réaliste n’a jamais été aussi impératif. Il faut une initiative de paix proposée par ceux qui ont gardé quelque lucidité et l’ouverture de pourparlers entre militaires russes et ukrainiens sans préconditions. Vite.
La Russie est notre voisine, à jamais, et n’est pas une ennemie. Elle a lancé son « Opération Militaire Spéciale » en sachant qu’elle tombait dans un tragique piège. Avait-elle le choix ? Son invasion du territoire souverain de l’Ukraine est illégale, mais cette évidence ne clôt pas le débat, le vrai : celui de la sécurité en Europe qui est en lambeaux. L’Europe a tout perdu dans ce traquenard. Elle ne comprend pas qu’elle doit et peut encore trouver sa place dans le nouveau monde, fruit de cette bascule gigantesque amorcée depuis 20 ans déjà. Quant à la France, elle ne comprend décidément plus rien à la marche du monde et précipite délibérément sa puissance et son influence résiduelles dans un magma européiste qui ne compte plus stratégiquement, s’il a jamais compté. Ses grands voisins allemand, italien, espagnol jouent leur partition nationale sans se soucier le moins du monde d’une solidarité avec Paris. Nous sommes arrivés au point où il n’est plus possible de se satisfaire d’utopies, moins encore de discours. Il faut tout reprendre, en Afrique, en Asie, en Europe aussi, vis à vis des États-Unis, de la Russie comme de la Chine. Il faut refonder notre politique étrangère sur des bases pragmatiques correspondant à nos intérêts. « Sans argent, l’honneur n’est qu’une maladie » faisait dire Racine à ses Plaideurs. Le discours sur la défense des « valeurs » sans défense de nos intérêts propres est sans écho et nous ridiculise. La France doit s’impliquer dans le soutien à des Etats pivots pour la stabilité régionale et qui luttent comme elle contre les ferments de dissolution nationale et l’extrémisme islamique. Je pense à l’Egypte, mais aussi à l’Algérie. L’histoire du monde n’est pas l’histoire de « Oui Oui au Pays des rêves bleus ». Elle est faite de conquête, de sang, d’apports culturels mais aussi de prédations, de cynisme, de mensonges. C’est ainsi. Il n’y aura de coexistence pacifique qu’au prix de la reconnaissance de la souveraineté des Etats et de l’arrêt de l’impérialisme culturel européen et américain. Ce discours ne passe plus la rampe. L’universalisme est le moteur d’une domination. C’est une évidence. Cela a eu lieu. Pour autant, il faut cesser pour de bon de battre notre coulpe et de permettre à autres de jouer sur notre culpabilité. C’est ridicule et c’est suicidaire. L’histoire est ainsi faite.
L’anachronisme ne rapporte rien en diplomatie. Il faut ne pas rater le présent ni le futur au lieu de se défausser sans arrêt sur les erreurs et insuffisances du passé.
La paix n’est pas le silence, l’asservissement ou la domination définitive. La paix est un équilibre nécessairement imparfait mais supportable. Dans le cas présent, c’est la reconnaissance que nous sommes allés, les uns comme les autres, beaucoup trop loin. L’Ukraine ne peut appartenir à l’OTAN pour d’évidentes raisons, qui vont très au-delà de son sort propre pour toucher la sécurité de l’ensemble du continent européen. Il va falloir reconstruire ce pays en lambeaux. Le gouvernement de Kiev et ses supports suprémacistes blancs et antis-slaves doivent être définitivement éloignés du pouvoir. Il faut négocier au plus tôt entre gens raisonnables ayant les yeux en face des trous. Plus on attend, plus cette négociation sera une reddition aux conditions russes. Si l’entrée de la Russie en Ukraine est illégale, il est hypocrite de faire comme si on ne l’avait pas souhaitée ardemment et préparée depuis au moins 2014. Même Angela Merkel, même Oleksiy Arestovytch, conseiller spécial du président Zelenski aujourd’hui « débarqué » l’ont avoué publiquement. Toute cette mascarade se fait aux dépens d’un peuple sacrifié comme le furent les peuples irakien, syrien ou libyen au nom du Regime change et de la supériorité du modèle démocratique et libéral occidental, et pour masquer une volonté de puissance et de contrôle et de prédation sur les richesses hier irakiennes, libyennes, et syriennes, aujourd’hui russes.
Ce long focus sur l’Ukraine vise à montrer le tragique d’une situation difficilement rattrapable pour l’Occident qui est en morceaux mais qui l’a cherché, porté par une ubris déconnectée de la réalité. Il meurt de son complexe de supériorité qui est désormais une antiquité risible pour le reste du monde. Son étoile a pâli avant tout car le gouffre entre discours moralisateur et cynisme des agissements est apparu au grand jour et a nourri ce discrédit. »
Caroline Galacteros. 2023 : les illusions perdues ou le miroir brisé de Narcisse 1 et 2.
Source : https://www.ledialogue.fr/search/term?w=Les+illusions+perdues
Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)
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# RADIO.LUCMICHEL/ INTERVIEW DE LUC MICHEL POUR PRESS TV DU 28 02 2022/ LIGUE ARABE-SYRIE: UN NOUVEAU CHAPITRE S’OUVRE
2023 03 02
Ligue arabe/Syrie: un nouveau chapitre s’ouvre :
Les présidents de Parlement irakien, émirati, jordanien, palestinien, libyen et égyptien, ainsi que les chefs de délégations parlementaires venues d’Oman et du Liban ont été reçus dimanche 26 février par le président syrien Bachar al-Assad à Damas, dans le cadre d’un événement sans précédent depuis 12 ans.
Comment analyser ce rapprochement arabo-syrien ?
Luc Michel, géopoliticien, nous répond.
LIGUE ARABE: LES CHEFS DES PARLEMENTS ARABES ARRIVENT A DAMAS
Les président de Parlement irakien, émirati, jordanien, palestinien, libyen et égyptien, ainsi que les chefs de délégations parlementaires venues d’Oman et de Liban ont été reçus dimanche 26 février par le président syrien Bachar al-Assad à Damas, dans le cadre d’un événement sans précédent depuis 12 ans.
Un certain nombre de chefs des parlements arabes et de hauts législateurs sont arrivés à Damas, au milieu des tentatives de certains pays, surtout l’Irak, de rétablir l’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe, plus d’une décennie après sa suspension du bloc des 22 membres.
Les législateurs de haut niveau ont atterri ce dimanche 26 février à l’aéroport international de Damas et ont été officiellement reçus par le président de l’Assemblée du peuple de Syrie, Hammouda Sabbagh.S’exprimant à cette occasion, Sabbagh a déclaré aux journalistes : « L’atmosphère de la 34e conférence de l’Union interparlementaire arabe à Bagdad, la capitale irakienne, était très positive. Elle s’est concentrée sur l’unité entre tous les pays arabes et a souligné la nécessité du retour de la Syrie dans le giron diplomatique arabe. » « La réunion a également souligné le fait que la Syrie était au cœur de toute action arabe commune pour faire face aux défis et crises actuelles », a-t-il ajouté.
Les appels à réintégrer la Syrie dans la Ligue arabe sont à nouveau renouvelés après sa suspension de la Ligue en 2011, au début du conflit parrainé par l’étranger dans le pays.
Pour sa part, le président de la Chambre des représentants égyptienne, Hanafy el-Gebaly, a déclaré : « Nous sommes ici à Damas pour montrer notre soutien à la nation syrienne et démontrer notre solidarité à la suite du tremblement de terre dévastateur [du 6 février]. »
« Nous sommes la même âme. Nous serons aux côtés des Syriens dans la situation difficile actuelle », a-t-il ajouté.
Samedi, le président du Conseil des représentants irakien Mohammed al-Halbousi a appelé tous les pays arabes, tant au niveau parlementaire qu’au niveau des États, à adopter une décision finale sur le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe.
La Ligue arabe dénonce la politique israélienne d’exécution sommaire et d’exil forcé imposée aux Palestiniens. Il a exhorté les États arabes à aider la Syrie à jouer efficacement son rôle arabe, régional et international, à travailler avec diligence pour la stabilité du pays et la reconstruction des infrastructures gravement endommagées, et à aider les réfugiés syriens à retourner dans leur patrie.
Al-Halbousi a également souligné : « la Syrie est confrontée à une situation difficile à la suite du tremblement de terre dévastateur du 6 février, qui a fait des milliers de morts et causé de graves dommages aux biens publics et privés. Nous devons tous assumer nos responsabilités et aider la Syrie à surmonter les répercussions de la crise. »
Pour sa part, le ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Safadi, a qualifié de nécessaire le retour de la Syrie dans la Ligue arabe.
Safadi a déclaré à cet égard : « la Syrie représente l’histoire, la gloire et la civilisation du monde arabe. Ses souffrances ont été exacerbées après le terrible tremblement de terre. Nous devons envoyer plus d’aide humanitaire aux nobles syriens. Nous voulons que la Syrie agisse désormais en tant que membre actif et efficace de la Ligue arabe. »
L’ONU a annoncé que les milices soutenues par l
La Ligue arabe a suspendu l’adhésion de la Syrie en novembre 2011, accusant Damas d’avoir réprimé des manifestations de l’opposition. La Syrie a dénoncé cette décision la qualifiant d’« illégale et de violation de la charte de l’organisation ».
La Syrie était l’un des six membres fondateurs de la Ligue arabe en 1945. Ces derniers mois, un nombre croissant de pays et de partis politiques ont appelé à l’annulation de sa suspension de la Ligue arabe.
La semaine dernière, le président syrien Bachar al-Assad s’est rendu à Oman et a rencontré le sultan Haitham ben Tariq al-Saïd à la suite du tremblement de terre dévastateur.
Selon l’agence de presse officielle syrienne SANA, Assad et le sultan Haitham se sont rencontrés au palais royal de Beit al-Baraka à Seeb, près de Mascate, où le roi omanais a présenté ses condoléances au gouvernement et à la nation syriens.
Il a également souligné le soutien indéfectible de son pays à la Syrie afin d’aider le pays à faire face aux conséquences du tremblement de terre et aux répercussions du militantisme parrainé par l’étranger ainsi qu’aux sanctions unilatérales imposées par l’Occident à Damas.
Pour sa part, Assad a exprimé sa gratitude à Oman pour sa solidarité avec la Syrie et la livraison de convois d’aide humanitaire. Il a également apprécié le soutien d’Oman à la Syrie dans la lutte contre les groupes terroristes takfiristes.
Oman a été l’un des États arabes à maintenir des relations diplomatiques avec Damas après l’éclatement du militantisme soutenu par l’étranger dans le pays arabe en mars 2011, malgré la pression des États-Unis et ses alliés.
Le pays a également été le premier État du golfe Persique à réintégrer son émissaire en Syrie en octobre 2020.
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# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ PRESS REVIEW/ ‘AFRIQUE : L’INFLUENCE EUROPEENNE S’ESTOMPE, LA RUSSIE ET LA CHINE L’EMPORTENT’ (BUSINESS AM)
Karel Huybrech ;pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2023 03 03/ Série V/
Business AM confirme que c’est bien notre victoire dans la cyber-guerre en Afrique qui a conduit la BBC à lancer la campagne de fake news internationale contre Luc Michel et nos réseaux prorusses de la « Russosphère » (plus de 50 articles en 15 langues, émissions TV, « rapports » bidons), sous le titre « Afrique : l’influence européenne s’estompe, la Russie et la Chine l’emportent » :
« Une série de chiffres et d’observations montrent que le continent africain – autrefois bastion de la puissance européenne – s’éloigne lentement mais sûrement de l’Europe pour se rapprocher de la Russie et de la Chine.
Pourquoi est-ce important ?
En 2017, l’homme politique français Jean-Louis Borloo appelait déjà l’Afrique « l’événement le plus important de l’histoire de l’humanité ». L’Afrique comptera 2,5 milliards d’habitants d’ici 25 ans. Le continent africain abritera alors 40% de la population mondiale et 40% de ces personnes auront moins de 20 ans. Les 10 villes qui connaissent la croissance la plus rapide au monde se trouvent également toutes en Afrique.
Business AM souligne la « Perte de l’influence française », malgré « son histoire coloniale et ses liens économiques et culturels étroits avec de nombreux pays ».
« LA RUSSIE EST-ELLE EN TRAIN DE CHASSER LA FRANCE DU CONTINENT AFRICAIN? » (LE FIGARO)
« Oui. Avec un effet domino qui pourrait atteindre plusieurs pays. Après la République centrafricaine et le Mali en 2022, l’armée française quitte le Burkina-Faso, partout chassée par Wagner et les pouvoirs locaux. (…) Dans les trois capitales, les drapeaux russes fleurissent sur les bâtiments officiels et le sentiment anti
français s’enflamme. Depuis plusieurs années, les mercenaires russes de Wagner sont aussi implantés en Libye, aux côtés du maréchal Haftar. »
Le 15 août 2022, poussés dehors par la junte au pouvoir à Bamako, les derniers soldats de l’opération Barkhane quittaient le territoire malien. Nouvel affront pour Paris : le 24 janvier 2023, la junte burkinabè demandait le retrait sous un mois des forces spéciales françaises de l’opération Sabre stationnées au Burkina Faso… Deux pays dirigés par des putschistes, deux pays où Moscou avance ses pions via les mercenaires de Wagner.
Quelles sont les leçons à tirer de cette guerre «anti-terroriste» menée par Barkhane au Sahel pendant 9 ans ? Pourquoi cette montée du sentiment anti-français dans la région ? Est-ce un épiphénomène ou le signe qu’une page se tourne, que l’Afrique veut désormais être maîtresse de son destin et de ses alliances, même si elles déplaisent aux Occidentaux. Dans ce contexte, quelle stratégie à présent pour la France au Sahel et y a-t-elle encore un rôle à jouer ?
« RUSSOSPHERE » EST AUJOURD’HUI BIEN UTILE POUR LE KREMLIN
« Plusieurs médias russes sont interdits depuis que Moscou a envahi l’Ukraine et cela permet à Moscou de contourner cet obstacle. Un des objectifs de « Russosphère » est ainsi de briser les liens entre la France et les pays africains, dans la continuité de ce que faisait déjà la Russie », écrit le grand hebdo belge TéléMoustique.
« CETTE STRATEGIE SEMBLE PORTER SES FRUITS »
« Si son influence réelle est difficile à estimer avec précision, cette stratégie semble porter ses fruits. Le Mali a déjà expulsé les soldats français qui avaient pourtant aidé Bamako à se débarrasser des indépendantistes islamistes de l’Azawad. Dernièrement, après un coup d’État au Burkina Faso, les forces spéciales françaises viennent d’y être déclarées persona non grata. Au même moment, les drapeaux russes flottaient dans le pays. »
Entre-temps, les régimes militaires du Mali et du Burkina Faso ont intensifié leurs contacts diplomatiques avec la Russie et le groupe Wagner, de plus en plus influent, dont la présence et l’influence augmentent de manière significative dans la région du Sahel. Le Tchad, le Niger et d’autres pays du Sahel et des régions voisines sont également ciblés par le gouvernement russe, qui cherche à renforcer ses liens diplomatiques en Afrique dans le contexte de la poursuite de sa guerre en Ukraine.
L’UE a par ailleurs récemment lancé une série de programmes visant à lutter contre ce que la Commission européenne décrit comme la « désinformation » russe sur les réseaux sociaux au Sahel (sic).
Luc Michel considère « que les pays africains ont tout intérêt à se détacher de leurs anciens colonisateurs européens et à développer des liens plus étroits avec la Russie. Le Belge a déjà participé à des campagnes similaires en Libye, en République centrafricaine, au Tchad, en Guinée équatoriale et au Burundi, où il a brièvement travaillé comme conseiller de l’ancien président Pierre Nkurunziza. Il a également pris part à des campagnes en ligne visant à légitimer les référendums non officiels dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. » Il estime « que les pays africains doivent se libérer de leur ancien colonisateur occidental et renforcer leurs liens avec la Russie »
Dans les années qui ont précédé l’invasion russe de l’Ukraine, le nombre d’adeptes de Michel a augmenté régulièrement en Afrique, mais depuis février de l’année dernière, le nombre d’adeptes de la russosphère dans ces pays a explosé, à plus de 80 000.
Selon les experts de la Fondation Konrad Adenauer, une Ong liée aux services secrets BND de Berlin, l’effet de telles campagnes en ligne ne doit pas être sous-estimé. Ils disent que la désinformation russe a contribué à l’expulsion des troupes françaises du Burkina Faso et du Mali, également un objectif de Michel : « Je pense que la Russie devrait remplacer les Français dans toute l’Afrique », a déclaré le Belge. Des rapports diffusés par la Russosphère accusent les Français de « colonialisme moderne ».
Fin novembre de l’année dernière, il a déclaré à l’hebdomadaire Humo : « Je mène une guerre de communication avec un groupe de stations de radio et de télévision et tous les médias sociaux possibles. Et je peux vous dire : ça se passe bien. La Russie a gagné la guerre des communications en Afrique. »
SELON L’OFFICINE BRITANNIQUE LOGICALY, « L’INFLUENCE DE LA RUSSOSPHERE DANS LES PAYS AFRICAINS COMME LE MALI ET LE BURKINA FASO EST CONSIDERABLE »
« Il s’agit d’une opération d’influence à grande échelle avec des adeptes dans toute l’Afrique », a déclaré le chercheur Kyle Walter à la BBC. Le but de la campagne de propagande, selon les chercheurs de Logically, est clair : discréditer la France dans les pays africains avec lesquels elle entretient traditionnellement des relations étroites et empêcher les dirigeants africains de rejoindre l’alliance occidentale qui soutient l’Ukraine ».
« DES RESEAUX SOCIAUX A LA RUE AFRICAINE »
« Il est difficile d’évaluer l’impact de campagnes de désinformation spécifiques, mais en Afrique, le message pro-russe est entendu – amplifié, selon les analystes, par des influenceurs locaux cultivés par la Russie ».
« Le succès de gens comme Luc Michel est dû à son opposition à la France. Il puise dans de vrais griefs sur le terrain », explique Kevin Limonier, maître de conférences à l’Université Paris-8 et agent d’influence du service secret de l’US Navy.
« La désinformation russe a été un facteur qui a contribué à chasser les forces françaises des pays du Sahel, en particulier du Burkina Faso », selon Ulf Laessing, de la Fondation Konrad Adenauer.
LUC MICHEL :
« JE PENSE QUE LA RUSSIE DOIT REMPLACER LES FRANÇAIS DANS TOUTE L’AFRIQUE »
Cela rejoint directement les objectifs de M. Michel. « Je pense que la Russie doit remplacer les Français dans toute l’Afrique », a-t-il déclaré à la BBC.
« Estimer l’impact des opérations d’information est quasiment impossible », explique M. Limonier, expert des campagnes d’influence du Kremlin.
Mais une chose est claire : de telles opérations inquiètent l’Occident.
A Paris, selon M. Limonier, « les diplomates et les militaires, ils le lisent, ils le voient et ils disent : ‘Oh mon dieu’ ».
Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)
* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
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# RADIO.LUCMICHEL/ LUC MICHEL : LA VISITE DE BIDEN À KIEV RALLUME-T-ELLE LE RISQUE D’UNE GUERRE NUCLÉAIRE ?
Si Moscou suspend sa participation, elle ne se retire pas du traité – la nuance est de taille. Au contraire, on évoque – de manière tout à fait erronée – un accord “aboli“, ce qui n’est absolument pas le cas. En revanche, il a relativement peu été question, il n’y a pas si longtemps, du retrait – pour de bon, cette fois – des États-Unis d’un accord réellement historique (INF), puisque signé il y a 35 ans par les présidents Reagan et Gorbatchov.
Emission sur FORYOU TV (Douala) :
LE POINT SUR L’ACTUALITÉ DU 24 FÉVRIER 2023
SUJET :
RUSSIE-UKRAINE. LA VISITE DE BIDEN À KIEV RALLUME-T-ELLE LE RISQUE D’UNE GUERRE NUCLÉAIRE ?
INVITÉS :
- JONATHAN BATENGUENE (CONSULTANT PERMANENT)
- LUC MICHEL (GEOPOLITICIEN)
- PRÉSENTATION : MBL
https://www.youtube.com/live/Tvllrxxxesg?feature=share
QUI MENACE LA PAIX ?
De même, presque aucun média n’a parlé du changement de doctrine de frappe nucléaire officialisé par les États-Unis en avril 2022 (et déjà dans l’air depuis 2017/18…), selon laquelle ce pays se permet dorénavant d’utiliser l’arme nucléaire en première frappe et non plus seulement comme riposte (https://www.armscontrol.org/act/2022-04/news/biden-policy-allows-first- …). Nul doute que le jour où la Russie annoncera un revirement similaire, ce sera une levée unanime de boucliers, accompagnée de cris d’orfraies.
L’OTAN évoque ensuite des déclarations (prétendument) belliqueuses des Russes et des Chinois, alors que ce genre de rhétorique de la part de l’OTAN et de l’UE – sans parler des agitations d’enfant gâté de l’autre Vladimir (ou Volodymyr, comme si la transcription latine du cyrillique devait montrer la différence ô combien fondamentale entre Russes et Ukrainiens) , s’affiche dans tous les médias depuis une année.
La principale raison, précisément, pour laquelle rien ne laisse présager une fin de ce conflit, est la volonté continuellement affichée et déclarée de l’OTAN (donc des É.-U.) et de ses marionnettes ukrainiennes et européennes – qui envoient sans vergogne au casse-pipe de la chair à canon ukrainienne, créant une génération tout entière d’orphelins – de poursuivre ce conflit jusqu’à la victoire finale (des armes sur l’humanité?). Un conflit au demeurant déjà préparé depuis 2014, puisque les Accords de Minsk, de l’aveu même de Mme Merkel (https://www.zeit.de/2022/51/angela-merkel-russland-fluechtlingskrise-bu …), ne visaient qu’à donner à l’Ukraine du temps pour préparer une nouvelle guerre.
Il faudrait en dire encore long sur cette guerre qui, comme bien d’autres crises qui se succèdent depuis quelque temps, profitent toujours à une élite (finance, pharmas, pétroliers, négociants en matières premières, vendeurs d’armement, etc.) et à quelques idiots utiles – mais en tout cas pas aux peuples serviles dont on construit l’adhésion et le consentement par des formules depuis longtemps éprouvées – la peur, la haine, la désignation d’un bouc émissaire… Ce billet ne fait hélas pas exception à l’habitude d’un journalisme partisan et aux sources souvent douteuses, paradoxalement vecteur bien plus important de fake news que les réseaux sociaux – qui ont bon dos… Ces derniers sont pourtant riches d’une véritable pluralité d’opinions et d’informations, aux antipodes de la pensée quasi unique observée chez les grands médias dans leur analyse des sujets d’actualité.
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