# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ CAUCASE-ARMENIE-ADZERBAIJAN : QUE SE PASSE-T-IL AU NAGORNO- KARABAKH ? (I)

LM.GEOPOL -IV-2023 arménie I (2023 09 23) FR (1)

Karel Huybrechts pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2023 09 23/ Série V/

Caucase-Arménie-Adzerbaijan :
Que se passe-t-il au Nagorno- Karabakh ? (partie I)

RELIRE LE DOSSIER ET LES ANALYSES DE LUC MICHEL :

*ARMENIE VS ADZERBAIDJAN: LE ‘CONFLIT GELE’ S’EST RALLUMÉ ET MENACE LE CAUCASE
http://www.lucmichel.net/2020/07/16/luc-michels-geopolitical-daily-armenie-vs-adzerbaidjan-le-conflit-gele-sest-rallume-et-menace-le-caucase/

* AUCASE : LA GUERRE « GELEE » DU NAGORNO-KARABAKH
http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-caucase-la-guerre-gelee-du-nagorno-karabakh/

* RADIO.LUCMICHEL/ INTERVIEW DE LUC MICHEL POUR PRESS TV DU 19 09 2022/ A QUEL JEU JOUENT LES USA EN ARMENIE ?
https://www.podcastics.com/podcast/episode/radiolucmichel-interview-de-luc-michel-pour-press-tv-du-19-09-2022-a-quel-jeu-jouent-les-usa-en-armenie-204309/

* RADIO.LUCMICHEL/ PCN-НОП/ GEOPOLITIQUE ANTI-NATO/ LUC MICHEL : ARMENIE VS AZERBAIDJAN, LE NOUVEAU GRAND-JEU AU CAUCASE (INTERVIEW SUR PRESS TV DU 13 09 2022)
https://www.podcastics.com/podcast/episode/radiolucmichel-pcn-nop-geopolitique-anti-nato-luc-michel-armenie-vs-azerbaidjan-le-nouveau-grand-jeu-au-caucase-interview-sur-press-tv-du-13-09-2022-199758/

* LA GUERRE ENTRE L’ARMENIE ET L’AZERBAÏDJAN S’EST ETENDUE A LA REPUBLIQUE AUTOPROCLAMEE DU NAGORNO-KARABAKH
https://palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.270920.htm

* COMMENT LES USA ET LA TURQUIE TENTENT
DE PIEGER MOSCOU EN ARMENIE ?
https://palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.021120a.htm

QUE SE PASSE-T-IL DANS LE HAUT-KARABAKH?
COMPRENDRE LA SITUATION EN QUATRE POINTS

Ce 19 septembre, l’Azerbaïdjan a lancé son offensive armée dans le Haut-Karabakh, enclave peuplée à 99% d’une population chrétienne et parlant arménien, située géographiquement sur le territoire de l’Azerbaïdjan, turcophone et musulman. Une attaque éclair qui a abouti à la capitulation des forces du Haut-Karabakh, asphyxiées depuis plus de 9 mois par un blocus total de la zone. Une capitulation en échange d’un cessez-le-feu qui plonge désormais le Haut-Karabakh dans une incertitude totale quant à sa survie et à son avenir.

LE CONFLIT N’EST PAS NOUVEAU. BIEN AU CONTRAIRE. IL EST QUALIFIE, PAR CERTAINS, DE CONFLIT « GELE » DEPUIS TROIS DECENNIES, MALGRE PLUSIEURS EPISODES VIOLENTS DONT TROIS RESURGENCES DE CONFLIT ARME.

Comment comprendre la situation actuelle qui puise ses racines dans l’Union soviétique et son effondrement ?

UN CONFLIT AUX MULTIPLES RACINES

Dans ce petit territoire de 4400 km², en réalité, le conflit n’a jamais vraiment cessé d’exister. Avant la soviétisation il y avait déjà eu des tensions entre Arméniens et Azerbaïdjanais.

Mais, sur le plan territorial, les racines actuelles peuvent remonter à 1921 et à « la politique soviétique des nationalités ». L’Arménie comme l’Azerbaïdjan sont soviétisés dès 1920. Et dès 1921, un certain Staline « fait le choix d’inscrire un territoire, presque exclusivement peuplé d’Arméniens à l’époque, dans la république d’Azerbaïdjan ». Aujourd’hui cette zone compte 120.000 habitants, tous Arméniens.

Mais c’est à la veille de la chute de l’Union soviétique que germe le conflit actuel. Il y a 35 ans, dès 1988, les mobilisations politiques émergent au sein des élites du Haut-Karabakh. Pendant la période soviétique, « certains intellectuels arméniens dissidents ont fait avancer l’idée d’un rattachement au Haut-Karabakh à l’Arménie », explique Aude Merlin. En 1988, le soviet suprême du Haut Karabakh « adopte une résolution pour le rattachement à l’Arménie ». Et d’ajouter : « quelques jours après, des pogromes sont perpétrés à Soumgaït contre des Arméniens. Le conflit s’embrase, et sa première phase a lieu alors que l’Union soviétique existe encore ».

C’est à la chute de l’Union soviétique que le conflit devient interétatique, entre 1992-1994, « date du cessez-le-feu après la victoire des forces arméniennes qui contrôlent la quasi-totalité de l’entité du Haut-Karabakh, et également 7 districts adjacents. Ce qui conduit à l’exode de 724.000 Azéris qui ont dû quitter leur village avec leur troupeau. Ils ont vécu comme des personnes déplacées de l’intérieur (IDPs) et ont vécu pendant des années en banlieue de Bakou ou ailleurs en Azerbaïdjan. 413.000 Arméniens d’Azerbaïdjan ont aussi connu l’exil à partir de 1988 », détaille la professeure de l’ULB. L’Azerbaïdjan, tel que reconnu au niveau international, est amputé de 13,82% de son territoire après 1994.

En revanche le rapport de force, issu de 1994 est resté relatif, puisque le Haut-Karabakh n’est pas reconnu au niveau international. Pas même par l’Arménie. Alors que l’Azerbaïdjan l’est.

C’est cette situation qui a créé le terreau favorable pour un sentiment d’humiliation et de revanche des Azéris à l’égard des Arméniens du Haut-Karabakh, expliquent plusieurs experts. Ils indiquent que les Azéris sont « biberonnés » au ressentiment anti-arménien.

2020, INVERSION DES RAPPORTS DE FORCE

L’Azerbaïdjan ne cachait pas son envie de revanche. En 2020, doté de moyens gigantesques et soutenu par la Turquie et Israël qui fournissent notamment des drones mais aussi du matériel militaire, le pouvoir de Bakou lance une opération et écrase les forces du Haut-Karabakh en quelques semaines.

La Russie obtient un cessez-le-feu et un accord est signé le 10 novembre 2020. Cet accord stipule que 1963 hommes russes sont chargés de protéger la population. Cet accord acte aussi la victoire massive de l’Azerbaïdjan ainsi que la récupération d’une partie du territoire du Haut-Karabakh qui repasse alors sous l’autorité de Bakou.

Sur le terrain la situation s’aggrave petit à petit.

LE BLOCUS DU CORRIDOR DE LATCHINE

Jusqu’au moment du blocus du corridor de Latchine qui relie l’Arménie au Haut Karabakh par l’Azerbaïdjan. C’était le 12 décembre 2022. « Ça a été progressif. Pendant un temps les convois du CICR pouvaient passer. L’aide humanitaire transportée par les Russes pouvait également passer. Petit à petit, l’étau s’est resserré », souligne Anita Khachaturova, chercheuse au CEVIPOL à l’ULB, spécialiste du Haut-Karabakh. Elle explique, « au début il s’agissait de manifestations de soi-disant éco-activistes, qui sont en fait des marionnettes du pouvoir de Bakou qui étaient sur place. Ensuite, le pouvoir de Bakou y est allé franchement et a installé des checkpoints sur le corridor de Latchine. Tout ça sous la supervision des Russes ».

La situation se détériore rapidement sur place. Le 5 septembre dernier, deux semaines avant la dernière offensive azerbaïdjanaise du 19 septembre, un rapport du Lemkin institute pour la prévention du génocide, indiquait : « il y a des preuves alarmantes que le président Aliyev (président de l’Azerbaïdjan, ndlr) est peut-être en train de préparer une attaque dans le Haut-Karabakh dans un futur proche ». Ce même rapport alertait également sur les risques d’un génocide en raison de la situation du blocage en cours dans le corridor de Latchine.

« L’Azerbaïdjan a progressivement testé les lignes rouges », souligne Anita Khachaturova, en testant à la fois les réactions des forces russes sur place mais aussi les réactions des Etats-Unis et de l’Union européenne « qui se contentaient de déclarations parfois un peu plus vives, parfois un peu moins. Mais ça ne portait jamais à conséquence ».

Depuis juin dernier, la situation de blocage s’est encore aggravée. Presque plus rien ne pouvait passer. Le CICR qui était la seule organisation humanitaire à pouvoir opérer sur place indiquait, en juillet dernier, ne plus être en mesure de faire passer l’aide humanitaire par le corridor de Latchine.

Au moment de cette dernière opération du 19 septembre, « il faut comprendre que la population ne mange plus depuis plusieurs jours. Il n’y avait véritablement plus rien », détaille Anita Khachaturova. Et d’ajouter : « Il y avait vraiment une stratégie d’étouffement de la part de l’Azerbaïdjan dont l’issue était cette attaque et l’intégration par la force et le désarmement par la force de cette force de résistance locale. Au bout de 9 mois, cette force de résistance du Haut-Karabakh n’avait plus les moyens de résister ».

ALLIANCES ET MESALLIANCES REGIONALES

À la suite du conflit de 2020, l’Arménie, frontalier, n’avait plus de force en présence dans le Haut-Karabakh. Donc la position de l’Arménie était de dire « on respecte l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan dans ses frontières, incluant la région du Haut-Karabakh. Et c’est aux Arméniens du Haut-Karabakh de déterminer leur statut avec l’Azerbaïdjan et le cadre de coexistence », détaille Anita Khachaturova. Si le pays n’insiste pas pour obtenir un statut autonome pour les Arméniens d’Azerbaïdjan, il insiste pour obtenir des garanties de sécurité internationale pour la population sur place. Mais cela a été justement perçu par « les Arméniens du Haut-Karabakh comme un abandon ».

La position de l’Arménie est complexe dans cette situation. Depuis l’opération de 2020, l’Arménie est considérablement affaiblie face à l’Azerbaïdjan qui opère des incursions dans son territoire. « Il y a une véritable menace militaire contre l’Arménie et une incapacité de l’armée arménienne à se défendre face à l’Azerbaïdjan », pointe Anita Khachaturova.

Quant à la position de la Russie, elle ne semble pas moins complexe. Le Haut-Karabakh, l’Arménie, l’Azerbaïdjan sont tous dans ce que l’on peut appeler une zone d’influence russe. Depuis 2020, plus de 1900 hommes russes sont chargés de maintenir la sécurité de la population du Haut-Karabakh et le maintien du cessez-le-feu. L’Arménie et la Russie ont eu jadis des relations d’alliances. D’ailleurs la Russie est liée à l’Arménie par un traité bilatéral mais aussi dans le cadre de l’OTSC, l’alliance militaire de sécurité commune qui inclut une clause de défense collective.

Mais depuis 2020, et encore plus avec la guerre en Ukraine, on observe une distanciation de l’Arménie, notamment avec son Premier ministre pro-américain Nikol Pashinyan, à l’égard de la Russie. La Russie a d’ailleurs qualifié plusieurs fois, certaines actions et déclarations de Nikol Pashinyan comme étant « inamicales ». Il était arrivé au pouvoir par une révolution de couleur avec des discours pro-européens. Ce qui n’était pas nécessairement du goût de la Russie. Les relations entre la Russie et l’Arménie ont commencé à se détériorer.

De plus, si « la Russie est présente en Arménie depuis les années 1990. Ils ont des bases militaires situées sur deux des frontières arméniennes, celle avec la Turquie et celle avec l’Azerbaïdjan. Mais depuis, au moins la guerre en Ukraine en 2022, ces forces ont été complètement inactives, y compris quand l’Azerbaïdjan a attaqué le territoire souverain de l’Arménie en septembre 2022 où les troupes russes ont été visées », souligne Anita Khachaturova. L’OTSC et la clause de défense collective n’avaient alors pas été activées.

Parallèlement à la détérioration des liens entre Arménie et Russie, il y a, au contraire des liens amicaux et personnels entre l’Azerbaïdjan et la Russie. Pour Anita Khachaturova, « au-delà des rapports économiques et politiques qui lient les deux pays, il y a une dimension personnelle entre le président Vladimir Poutine et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ».

S’ajoute à cela la guerre en Ukraine, qui fait de l’Azerbaïdjan un acteur très convoité. D’un côté par la Russie elle-même qui a besoin à la fois de « loyauté » dans la région mais également parce que « la Russie a besoin de relais dans son voisinage proche pour trouver des voies de sorties pour son gaz et pour ses marchandises qu’elle ne peut plus acheminer vers l’Europe ».

POUTINE A DEMANDE A L’AZERBAÏDJAN DE RESPECTER LES DROITS DES ARMENIENS DU KARABAKH

De l’autre côté, l’Azerbaïdjan est également courtisé part les Européens. En raison des sanctions contre la Russie et l’importation de gaz et de pétrole Russie,

L’AZERBAÏDJAN DEVIENT UN ACTEUR CLE POUR LES EUROPEENS.

« C’est un calcul très cynique puisque l’on sait que le gaz qui est acheminé via l’Azerbaïdjan vers les pays de l’Union européenne et un gaz en partie russe », souligne Anita Khachaturova.

Même son de cloche pour la chercheuse au CNRS, Elodie Gravilof, dans l’émission le fin mot, sur La Première, qui souligne l’accord entre l’Azerbaïdjan et l’Union européenne pour l’importation de gaz. Elle explique : « l’Azerbaidjan n’avait pas les moyens de produire autant de gaz. Donc ils importent du gaz russe et l’exportent ensuite vers l’Europe. Mais tout le monde ferme les yeux ». Cette situation permet au dirigeant azerbaïdjanais d’être en position de force, « à la fois vis-à-vis de Vladimir Poutine puisqu’il exporte en partie son gaz, mais aussi face à l’Europe puisque l’Europe ne peut plus dire grand-chose à Ilham Aliyev, vu qu’elle doit passer par lui pour avoir du gaz », souligne Elodie Gravilof.

LA SUITE POUR LE HAUT-KARABAKH SEMBLE DIFFICILE A PREDIRE.

Pour l’heure la situation humanitaire reste complexe. La population sur place manque de tout, tant de nourriture que d’électricité ou de réseaux.

Reste à savoir quel sera le sort des hommes du Haut-Karabakh qui risquent des sanctions de la part du gouvernement azerbaïdjanais.

Mais de nombreuses questions subsistent, concernant le sort de la population, l’arrivée de l’aide humanitaire, les risques d’exode, le désarmement de la population du Haut-Karabakh.

Ce qui est sûr c’est que le coup de force de l’Azerbaïdjan, ayant contraint le Haut-Karabakh à déposer les armes, marque la fin de l’enclave séparatiste, qui se retrouve désormais réintégrée, par la force, sous l’autorité de Bakou.

LES CAUSES DE LA DEFAITE DES ARMENIENS DU HAUT KARABAKH

L’enclave arménienne du Haut Karabakh s’est rendue hier aux conditions de l’armée azerbaidjanaise, après 24 heures de combats. La décision de l’Arménie de ne pas intervenir, et la passivité russe, ne laissaient pas d’autre choix aux séparatistes du Karabakh.

C’est allé vite, bien plus vite qu’on pouvait l’imaginer. Il n’aura fallu que 24 heures à l’armée azerbaidjanaise pour obtenir la reddition de l’enclave arménienne du Haut Karabakh. Les combats, qui ont fait quelque 200 morts, ont pris fin hier lorsque les dirigeants de l’enclave, ont accepté les conditions de Bakou. C’est la fin de la République autoproclamée d’Artsakh, le nom que les indépendantistes donnent au Haut Karabakh.

Comment expliquer cette rapidité, alors que cette crise dure depuis près de trois décennies et a déjà provoqué deux guerres de haute intensité, en 1994 et en 2020 ?

L’explication est simple : les Arméniens du Haut Karabakh se sont retrouvés seuls.

Deux acteurs majeurs de cette tragédie géopolitique et humaine ont joué un rôle-clé dans cette défaite : la République d’Arménie et la Russie. Dès le début des combats, l’Arménie a fait savoir qu’elle n’interviendrait pas, scellant le sort du Haut Karabakh.

Le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, savait que s’il volait au secours des Arméniens de l’enclave, il courait le risque de voir l’Azerbaïdjan, dont l’armée est bien plus puissante que celle de l’Arménie, poursuivre la guerre sur le territoire de la République. Il risquait de subir une défaite plus importante encore. Il a sacrifié le Karabakh pour sauver l’Arménie.

Quant à la Russie, par calcul ou par impossibilité en raison de son engagement en Ukraine, elle est restée passive. La Russie dispose d’une base militaire en Arménie, et de quelque 2000 hommes déployés dans la zone du Haut Karabakh au titre d’un précédent accord de paix. Ces troupes ne sont pas intervenues, pas même en interposition ; mais c’est elles qui ont facilité le cessez-le-feu hier, et la reddition de fait de l’enclave séparatiste.

Dans le calcul russe, il y a assurément une forte hostilité vis-à-vis du premier ministre arménien Pachinian, arrivé au pouvoir en 2018 dans la foulée d’une de ces « révolutions de couleur » dont Moscou a horreur. Le libéral Pachinian a développé des relations amicales avec les Occidentaux, et est très mal vu à Moscou. Hier, la patronne de la chaîne de propagande russe RT, Margaret Simonyan, affirmait que la Russie ne devait rien à l’Arménie, et relayait une diatribe contre Nikol Pachinian qualifié de « judas chauve ».

Les conséquences de cette victoire azerbaidjanaises sont encore à écrire. La nouvelle ère commence aujourd’hui avec l’ouverture de négociations entre le gouvernement de Stapanakert et les représentants de Bakou.

A l’ordre du jour, le désarmement de l’enclave, et la réincorporation du Haut Karabakh au sein de l’Azerbaidjan.

A quelles conditions, avec quel avenir pour les Arméniens du Haut Karabakh, avec quelles garanties ? Ce sont des questions lourdes de sens, avec le spectre d’un nettoyage ethnique à la clé.

Mais les changements géopolitiques ne s’arrêteront pas là. Le pouvoir de Pachinian à Erevan n’est pas assuré face à la colère d’une partie de l’opinion, attisée par les réseaux pro-Moscou. Un coup de force n’est pas à exclure.

Photos :
Luc MICHEL en Arménie (Caucase), février 2013

Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou, Téhéran et Malabo) :
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