# CENTRAFRICA-NEWS-TV/ L’AFRIQUE REDEVIENT UN CONTINENT GEOSTRATEGIQUE

CNT - 437 stratégique (2023 10 23)

Edité par Luc MICHEL
Et CENTRAFRICA-NEWS-TV/
2023 10 23/

Les militaires ont pris le pouvoir au Niger, après leBurkina Faso et après le putsch militaire au Mali. Alors que le chef présumé du groupe Wagner, Evguéni Prigojine a peu avant sa mort salué ces coups d’État, les pays occidentaux les ont condamné.

La France et l’Europe ont-ils perdu toute influence en Afrique ?
Quelles sont les motivations russes ?
La France et l’Europe sont-ils en train de perdre pied en Afrique au profit de nouveaux acteurs, comme la Chine et la Russie ?

Antoine Glaser (co-auteur du Piège africain de Macron) : « « Absolument. Il y a une toile de fond générale : la mondialisation de l’Afrique et l’Afrique qui redevient un enjeu géostratégique. On vit une sorte d’anachronisme historique. À la fin de la guerre froide et la chute du mur de Berlin, tout le monde, et en particulier la France, a constaté la réunification de l’Allemagne et les changements en Europe. Toutefois, personne n’a pris en compte la mondialisation de l’Afrique. La France a continué à se comporter en Afrique comme si elle était toujours chez elle. Mais petit à petit, on a vu arriver les Chinois en force. Ensuite sont arrivés d’autres pays comme la Turquie, la Russie est revenue et même certains partenaires européens. Du temps de la guerre froide, avec la Françafrique, la France était complètement dominante.Antoine Glaser, auteur du Piège africain de Macron ».

Glaser : « La France est dans un piège et c’est là que se trouve l’anachronisme historique. Du temps de la guerre froide, avec ce qu’on appelle la Françafrique, la France était complètement dominante. Elle cooptait des chefs d’État au pouvoir et avait beaucoup de bases en Afrique. Elle dominait sur les plans politique, financier et économique avec ce qu’on appelle la Françafrique dans les anciennes colonies. Même ses propres partenaires occidentaux lui laissaient gérer l’ensemble de la politique des prébendes, du pétrole, de l’uranium, etc. La seule chose qui reste de cette Françafrique à l’ancienne, c’est finalement l’armée. L’armée française apparaît comme étant seule au front, malgré les efforts d’Emmanuel Macron pour l’européaniser. »

« Beaucoup de jeunes Africains, même s’ils n’ont pas connu cette période postcoloniale, ont l’impression que c’est la France qui est influente et qui dirige tout. En fait, la présence de l’armée française sert de « cache-misère » à une présence française qui est en déshérence.

Emmanuel Macron insiste beaucoup sur l’européanisation pour ne plus être en première ligne. C’est pour ça qu’il a créé Takuba, les forces spéciales européennes. La France apparaît comme le ‘deus ex machina’ dans cette région, mais c’est un leurre total. Le Sahel et toute cette région vit une période postcoloniale. C’est la fin de cette présence française et pas simplement au niveau militaire. Vous aviez des dizaines de milliers de coopérants, des ONG, des coopérations décentralisées. Les djihadistes, d’une certaine manière, ont déjà gagné, parce qu’ils ont fait fuir tous les occidentaux de la Mauritanie au Soudan. »

QUELLES FORCES PRESENTES AU SAHEL ?

« Pour en revenir au Burkina Faso, le président Kaboré ne tenait pas à avoir Barkhane chez lui. Il avait accepté l’opération Sabre des forces spéciales, mais il y avait beaucoup moins d’influence française au Burkina Faso qu’il n’y avait au Mali. D’autant que « l’homme providentiel » de la France dans cette région, c’était quand même Blaise Compaoré [ancien chef d’État du Burkina Faso de 1987 à 2014]. »

TOUT LE MONDE S’INSURGE DE LA VENUE DES RUSSES

Mais la Russie a toujours été présente dans les pays de la région, comme au Mali.

« Là-bas, que ce soit Choguel Maïga [actuel Premier ministre] ou le ministre de la Défense Sadio Camara, les hommes forts du pays ont été formés en Russie. Assimi Goïta [actuel Président] aussi d’ailleurs. »

DU COUP, L’AFRIQUE EST REDEVENUE UN CONTINENT GEOSTRATEGIQUE.

Par exemple, la France a réussi à mobiliser entre 50 et 90 Estoniens dans la force Takuba, en remerciement de la France. Personne ne s’intéresse au fait qu’il y ait 300 militaires français de l’opération Lynx en Estonie sur le front russe. On revient dans une espèce de grand jeu international.

« Ce sont des rapports de diplomatie d’influence. La France a de l’influence grâce à son armée qui est encore présente en Afrique et parce qu’elle contrôle aux Nations Unies les opérations de maintien de la paix. C’est un diplomate français [Jean-Pierre Lacroix] qui est secrétaire général adjoint des Nations Unies, en charge des opérations de maintien de la paix. Cela donne à Macron les moyens de sa diplomatie d’influence en Afrique. »

L’Afrique redevient-il un continent géostratégique ? Pourquoi les acteurs extérieurs s’intéressent-ils à l’Afrique ?

Antoine Glaser : « Globalement, l’Afrique est le continent le moins développé mais possède de très nombreuses ressources et un potentiel de développement énorme. Il y a deux sortes d’acteurs extérieurs. Il y a ceux qui ont besoin des matières premières africaines stratégiques, comme le cobalt ou les terres rares, qui sont présentes dans des pays comme la République démocratique du Congo. En tête de ces pays on retrouve la Chine. Il y a la Turquie aussi. Les grandes entreprises de bâtiments turques vont s’implanter dans différents pays et même dans d’anciens bastions français comme au Sénégal. Ils finissent en ce moment d’achever la construction de l’aéroport de Dakar. Ils ont aussi construit de nouveaux quartiers dans la capitale. Tout ça, c’est Erdogan [président turc] et Macky Sall [président sénégalais] qui le réalisent main dans la main. »

Les enjeux géostratégiques concernent aussi les Nations Unies. Quand par exemple, la France a proposé une résolution pour condamner le Burkina Faso, les Russes et les Chinois s’y sont opposés.

« Pour toutes ces raisons, l’Afrique revient dans les grands enjeux internationaux. Nous sommes encore bloqués dans nos histoires de « Françafrique » en France, mais quand on prend du recul, on se rend vite compte que la situation est complètement différente que par le passé. Français, Russes, Chinois et les autres ont chacun leur propre agenda, pour défendre leurs intérêts.

QUELLE EST LA STRATEGIE DE LA RUSSIE EN AFRIQUE?

Antoine Glaser : « La Russie veut jouer un rôle en Afrique, comme la Chine, mais beaucoup plus discrètement. La Russie souhaite jouer un rôle dans son domaine à elle qui est de mettre de la sécurité et des militaires. Les Russes se concentrent sur l’armement et les transports. »

Antoine Glaser (auteur du Piège africain de Macron) : « La force de la Chine se trouve surtout dans les matières premières, la construction de routes et d’infrastructures. Les Russes se concentrent plus sur l’armement et les transports. L’année dernière la Russie a par exemple vendu quatre hélicoptères militaires au Mali. »

LE MALI REÇOIT QUATRE HELICOPTERES RUSSES ET VANTE LE PARTENARIAT AVEC MOSCOU

« Bien sûr, la Russie s’intéresse aux matières premières stratégiques. Ils sont aussi intéressés par le gain de voix aux Nations Unies. La force de la France pendant la guerre froide, c’était un système « Françafrique » complètement intégré et pyramidal. La France bénéficiait des voix de ses anciennes colonies aux Nations Unies, qui votaient comme un seul Homme en faveur de la France (..) Pour la Russie, il y a donc des intérêts économiques mais aussi diplomatiques d’influence. La France est piégée car elle n’a plus les moyens qu’elle avait par le passé. Par la présence de son armée, toutefois, elle est toujours accusée d’être néocoloniale. C’est pour ça que je parle d’anachronisme historique. »

« De plus, imaginons que la France décide de rapatrier ses militaires. Premièrement, elle perdrait sa diplomatie d’influence. Deuxièmement, comme il n’y a pas de débat à l’Assemblée nationale sur la présence des militaires, les militaires sont importants politiquement. Et pour l’armée, le continent africain est important. C’est grâce à l’Afrique qu’elle recrute, c’est là où elle fait ses entraînements. Les militaires ne seront sûrement pas heureux de retourner à Charleville-Mézières ou à Metz. La grande muette, comme on dit, est importante politiquement et s’exprime, mine de rien. »

APRES LE COUP D’ÉTAT AU NIGER, C’EST LE TROISIEME PUTSCH DANS UN PAYS DU G5 RECEMMENT.

Peut-on craindre que le groupe ne disparaisse ou du moins, perde toute influence dans la région?

Antoine Glaser : « Le problème du G5 Sahel depuis le début, c’est le financement. C’est une création des pays occidentaux mais principalement française. C’est vrai que le G5 Sahel est assez hétéroclite. Il y a des pays du G5 Sahel comme la Mauritanie, qui appartiennent à l’Union du Maghreb arabe, d’autres pays, c’est la CEDEAO [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest], le Tchad appartient à la CEMAC [Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale]. Les deux armées les plus aguerries, c’est la Mauritanie d’un côté, et le Tchad de l’autre, mais ce sont deux pays qui ne sont pas dans la CEDEAO. Mais surtout, il n’y a pas les financements. »

Le financement, nerf de la guerre du sommet G5 Sahel :

« Les Russes et Chinois étaient au départ favorables au financement du G5 Sahel (…) En fait, ce sont les Américains qui avaient bloqué. Pour être financé, la France voulait que l’opération soit prise en charge par les Nations Unies et ses opérations de maintien de la paix. Après avoir bloqué, les Américains ont promis de donner 60 millions de dollars. L’Arabie-Saoudite devait donner 100 millions de dollars. »

LE BURKINA FASO SE TOURNE LUI AUSSI VERS LA RUSSIE

Après avoir avancé ses pions au Mali, la Russie a déjà le regard tourné vers le Burkina Faso et le Niger.

NIGER : LA FRANCE VA DROIT DANS LE MUR

Alors que le gouvernement français ne voulait absolument pas accepter sa défaite au Niger, les médias mainstream font état du fait que la France respectera le calendrier du retrait de ses soldats basés au Niger. Les 1.500 hommes quitteront le pays le 31 décembre comme prévu. Le commandant des forces françaises au Sahel a confirmé ce départ lors d’une conférence de presse vendredi à Niamey.

Les premiers soldats ayant quitté le Niger sont arrivés jeudi au Tchad. Alors que le flux logistique doit débuter la semaine prochaine.

« Nous avons 282 soldats français qui sont partis, il y a des mouvements importants qui vont avoir lieu dans les prochains jours donc dans une semaine nous serons presque à moitié désengagés, mais les grands flux logistiques vont vraiment commencer la semaine prochaine, parce qu’évidemment vous imaginez bien que pour faire sortir 1 500 personnes, il y a toutes les opérations de préparation, de mise en place des containers (de matériel, ndlr) et ainsi de suite, les containers, il y en a 2 500 à faire sortir à peu près. », a expliqué Eric Ozanne, commandant des forces françaises au Sahel. Ces opérations sont organisées en collaboration avec les autorités nigériennes. Une transparence nécessaire pour rassurer la population au regard du contexte des relations entre Paris et Niamey.

DANS CE CONTEXTE

Jeudi soir, la junte nigérienne a en effet affirmé que Mohamed Bazoum avait « tenté de s’évader » avec sa famille et d’autres personnes, en voulant emprunter en périphérie de Niamey des « hélicoptères appartenant à une puissance étrangère » en direction du Nigeria. Il avait précisé que cette tentative avait échoué et que « les principaux auteurs et certains de leurs complices » avaient été arrêtés.

Le président français, Emmanuel Macron, a exprimé, vendredi 20 octobre au soir, « sa vive inquiétude quant à la situation incertaine » de Mohamed Bazoum et a appelé « à sa libération immédiate ainsi qu’à celle de sa femme et de son fils ». Étant obligée de quitter le Niger, la France tente de cracher son venin. Mais toutes ces tentatives sont vouées à l’échec et ne mèneront à rien.

Le peuple nigérien a tracé son chemin et ne veut plus du néocolonialisme sur son territoire.

PRÉSENCE RUSSE EN AFRIQUE : UNE STRATÉGIE BIEN RODEE

* Voir aussi
sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
‘LE DISPOSITIF D’INFLUENCE INFORMATIONNELLE DE LA RUSSIE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
http://www.lucmichel.net/2023/07/17/eode-press-office-revue-de-presse-press-review-%d0%b3%d0%b0%d0%b7%d0%b5%d1%82%d0%b0-les-reseaux-dinfluence-russes-en-afrique-les-etudes-de-audinet-limonier-et-larue/

* Et LES RESEAUX D’INFLUENCE RUSSES EN AFRIQUE, LES ETUDES DE AUDINET, LIMONIER ET LARUELLE
http://www.lucmichel.net/2022/03/29/luc-michels-geopolitical-daily-les-reseaux-dinfluence-russes-en-afrique-les-etudes-de-audinet-limonier-et-laruelle/

La stratégie d’influence russe sur le continent est une valse bien coordonnée entre acteurs gouvernementaux et entités privées, paramilitaires et entreneurs d’influence.

Comment la Russie étend-elle son influence et organise sa présence en Afrique ?

Selon Caroline Roussy, directrice de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et spécialiste de l’Afrique, « Moscou bénéficie incontestablement des liens tissés autrefois par l’URSS pendant la Guerre froide » : « On voit bien ses liens de proximité avec l’Afrique du Sud, notamment. L’URSS a soutenu l’ANC à l’époque de l’apartheid et à ce titre la Russie reste perçue comme étant du côté des opprimés. Des liens avaient également été noués dans les années 1960 avec des pays comme le Mali de Modibo Keïta. À l’époque, l’ambassade soviétique de Bamako était du reste la plus importante de toutes les ambassades. Les liens ne sont jamais totalement distendus et certains étudiants ont pu poursuivre leurs études en URSS. Le Premier ministre actuel du Mali, Choguel Maïga, est par exemple diplômé de l’Institut des Télécommunications de Moscou, ce qui nécessairement crée des liens. »

LA PRÉSENCE DES PARAMILITAIRES « VALIDÉE ET ACCOMPAGNÉE » PAR MOSCOU

« La grande différence avec l’époque soviétique, c’est le côté bicéphale de la présence contemporaine russe en Afrique, que mettent en évidence les chercheurs de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), Maxime Audinet et Emmanuel Dreyfus dans leur étude sur le cas du Mali, parue en septembre 2022 : « la Russie use à la fois d’acteurs officiels et d’acteurs non étatiques. Parmi ces derniers, le plus célèbre est le groupe Wagner. Sa présence en Afrique est « totalement validée et accompagnée par Moscou ».

Wagner est arrivé sur le continent en 2017 dans le cadre de la formation militaire et en sécurité pour le régime d’Omar el Bechir, à l’époque président du Soudan. « Très rapidement, en 2018, ils sont arrivés en Centrafrique à la suite des négociations liées à l’obtention d’armement russe pour ce pays (…)  Ils s’y sont établis très fortement. Fin 2021, ils sont entrés au Mali, et sont également en Libye. » Voilà pour les pays où Wagner s’est installé.

« Le Cameroun est aussi un pays important pour Wagner, qui s’en sert comme plaque tournante logistique pour ses activités commerciales en République centrafricaine (RCA) »

WAGNER, « PRINCIPAL MARQUEUR DE LA PRÉSENCE RUSSE EN AFRIQUE »

Enfin, ils « auraient entamé des négociations avec la junte burkinabée (…) dans tous les cas, ils sont ou ont été présents sur les trois domaines : sécurité/militaire ; économie ; influence. C’est vraiment leur modus operandi pour le continent africain ».

Aujourd’hui, le groupe Wagner est le « principal marqueur de la présence russe en Afrique », écrivent Maxime Audinet et Emmanuel Dreyfus dans leur étude pour l’IRSEM. L’autre jambe de la politique africaine de la Russie, sa dimension étatique, agit en complément de l’action de Wagner.

MOSCOU, « PRINCIPAL FOURNISSEUR D’ARMES DU CONTINENT AFRICAIN »

Cette présence officielle passe aussi par la signature d’accords bilatéraux de défense, une vingtaine depuis 2015, portant le total à une trentaine en 2022, soit plus de la moitié des États du continent. « Concrètement, la plupart des accords ouverts portent sur la coopération technique entre les ministères de la Défense des pays signataires », détaille Ivan U. Klyszcz, chercheur au Centre international de défense et de sécurité (ICDS) de Tallinn, dans un article sur le rôle des services de renseignement russes en Afrique publié en juin par Le Rubicon : « Des séminaires, des visites et des missions d’entraînement comptent parmi les moyens de coopération prévus par ces documents. Dans presque tous les cas, ils permettent aussi la livraison d’armes et leur entretien, les armes étant l’un des vecteurs de l’influence russe partout dans le monde. Il n’est donc pas surprenant que Moscou soit devenu le principal fournisseur d’armes du continent africain. »

Sur les 27 accords de défense qu’il a pu analyser (en source ouverte sur des bases de données gouvernementales russes), le chercheur a constaté que 10 incluent « l’échange d’informations et de communications confidentielles entre les ministères de la Défense » (Botswana, Burkina Faso, Burundi, Congo-Brazzaville, Égypte, Mali, Niger, Nigeria, Rwanda et Tchad). « Ces accords laissent la porte ouverte à des échanges d’information privilégiés dans la sphère militaire et plus généralement pour la coopération entre les services », commente Ivan U. Klyszcz. Selon lui, la RCA et Madagascar sont aujourd’hui des « plateformes pour le renseignement russe en Afrique ».

L’INFLUENCE RUSSE EN AFRIQUE SEMBLE PARTICULIEREMENT VISER LA FRANCE.

 On observe que la Russie est plutôt agressive dans les pays francophones », relève Caroline Roussy. « Toutefois, sans nier le poids de cette influence, le terrain est plutôt réceptif à ce type de messages. Le ressentiment anti-français, qui a des accents plus ou moins variables, est une réalité en Afrique francophone à laquelle s’arriment des luttes politiques pour recouvrer, selon les cas, une souveraineté monétaire ou sécuritaire. Il y a des relations de verticalité, une histoire encore trop jonchée d’opacité (la Françafrique est-elle réellement à considérer au passé ?) qui nuisent à l’image de la France. La Russie n’a qu’à exploiter la faille. »

CETTE STRATEGIE BICEPHALE PORTE PEU A PEU SES FRUITS.

Comme le décomptait en février Le Monde diplomatique, le 2 mars 2022, lors du vote de l’Assemblée générale des Nations unies condamnant l’agression russe en Ukraine, la moitié des pays n’ayant pas soutenu le texte étaient africains (17 abstentions sur 35, un vote contre), alors que 8 États du continent n’ont même pas pris part au vote, « inaugurant une pratique désormais bien installée d’absentéisme calculé ». Commentaire du mensuel : « L’Afrique est à la fois la région la plus réticente à suivre le mouvement de condamnation et la plus divisée dans la réaction au conflit, 50 % environ de ses capitales seulement approuvant les textes soumis à leur appréciation. »

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