# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ SYRIE-TURQUIE-RUSSIE : COMMENT UN POUTINE MAITRE DU GRAND JEU SYRIEN SAUVE LA FACE D’UN ERDOGAN DECONFIT !?

LM.GEOPOL - Sommet poutine-erdogan moscou (2020 03 05) FR (1)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 03 05/
« Erdogan, idiot utile de Poutine (…) Aux abois après son échec en Syrie, le président turc veut contraindre les pays de l’UE à le soutenir en les menaçant d’un déferlement migratoire (…) La bombe russe à guidage laser qui a tué 33 soldats turcs le 27 février dans le Nord-ouest syrien a signé l’échec de la grande stratégie de Recep Tayyip Erdogan. En intervenant en Syrie, le néo-sultan d’Ankara voulait établir que la Turquie est un acteur clé sur la scène régionale ; montrer à sa base électorale, qui commence à douter, qu’il est un homme d’action qui défend avec succès les intérêts turcs ; contrecarrer les aspirations nationales kurdes ; et plus généralement, restaurer la grandeur impériale passée de son pays. Cette belle ambition a fini ensevelie sous les décombres … »
– Le point (Paris, 2 mars 2020).
« Après le sommet de Moscou, Idlib engloutira Erdogan à moins qu’il fasse le bon choix » – – Atwan (éditorialiste de Rai al-Youm).
Le jeu de dupes entre Erdogan et Poutine, mélange de duplicité levantine et de froids calculs stratégiques russes (que nous dénonçons depuis ses premiers jours)  (1) arrive à sa fin. Avec un Poutine maître du jeu et un Erdogan aux abois. Ce qu’on a appelé le « processus d’Astana » ou les « accords de Sotchi » – et que certains « géopolitogues de l’émotion » qualifiaient imprudemment de « tournant géopolitique » (sic) – ressemble à une chasse au tigre en Inde. Où le tigre est Erdogan. A un moment le tigre effectue un déplacement de 180° et pense imprudemment qu’il est devenu le chasseur. Tout l’art du chasseur avisé, et Poutine l’est, consiste à amener le tigre dans une nasse ou une fosse. La nasse d’Erdogan a pour nom Idlib …
# PARTIE I
LA RECONTRE POUTINE-ERDOGAN A MOSCOU CE 5 MARS
Le président russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue turc Recep Tayyip Erdogan au Kremlin, à Moscou, ce 5 mars 2020.  « Au sommet Poutine-Erdogan, l’heure n’était guère à la joie », commente Pars Today (Iran) … Les discussions portaient sur les évol

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utions récentes à Idlib, la décision de Damas de libérer cette ville et de sécuriser les routes reliant Alep à Damas et Lattaquié.
« La situation à Idlib s’est tellement aggravée que cela demande que nous ayons une conversation personnelle et directe », a déclaré le président russe Vladimir Poutine au début de la rencontre avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, cité par l’AFP. Poutine a exprimé ses condoléances pour la mort de soldats turcs en Syrie, où des dizaines de personnes ont été tuées ces dernières semaines alors qu’Ankara lançait pour la première fois une offensive directe contre les forces syriennes à Idlib. Mais il a également souligné que l’armée syrienne avait « malheureusement … subi de graves pertes ». « Nous devons parler de tout, afin que rien de tel ne se reproduise et ne détruise les relations russo-turques », a souligné M. Poutine.
LA REPRISE DE SARAQIB : UN TOURNANT STRATEGIQUE
L’éditorialiste de l’influent journal Rai al-Youm (l’une des meilleures sources sur le conflit syrien) y revient, affirmant que la reprise de Saraqib (Ndla : ville stratégique près d’Idlib) avait nettement changé la donne en faveur de la Syrie et de ses alliés lors de ce sommet : « en fait c’est une grande évolution militaire sur le terrain qui influe sur toutes les équations politiques et militaires. En effet, les groupes armés soutenus par la Turquie n’ont pu retenir Saraqib que pendant trois jours avant que l’armée syrienne ne s’en empare et ne rouvre les deux autoroutes reliant l’une Alep à Damas et l’autre, Alep à Lattaquié ». Après avoir repris de nouveau le contrôle de Saraqib, l’armée syrienne poursuit ses opérations au sud de cette ville stratégique.
Et l’auteur de poursuivre : « L’élément qui a changé la donne, était l’arrivée d’un millier de combattants du Hezbollah libanais à Saraqib et leur participation immédiate aux batailles. De ce point de vue, cette percée est tout à fait comparable à ce qui s’était passé en 2015 près de la frontière syro-libanaise, lorsque les forces du Hezbollah sont intervenues dans les combats à Qusseir (ouest de la Syrie). Des observateurs pensent que les combats auxquels participeront les forces du Hezbollah ne se limiteront pas à Saraqib. D’après certaines sources, la prochaine bataille des unités du Hezbollah libanais aura lieu face aux troupes turques et éléments radicaux soutenus par Ankara, surtout le Front al-Nosra », note l’éditorialiste Abdel Bari Atwan. Qui ajoute : « La reprise par l’armée syrienne de la ville stratégique de Saraqib est peut être le premier revers militaire et politique de l’opération turque dite Bouclier du printemps que le président Erdogan a entamée après l’expiration de l’ultimatum qu’il avait lancé à l’armée syrienne de se retirer de toutes les positions qu’elle contrôlait devant les points d’observation militaire turcs. Rappelons que Vladimir Poutine n’a pas accepté de recevoir Erdogan à Moscou avant que Saraqib ne soit libérée. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a même déclaré clairement que l’armée russe était la seule armée, se trouvant en Syrie, à la demande du gouvernement de Damas, tandis que la présence des autres pays en Syrie était contraire aux principes du droit international ».
POUTINE ADRESSE UNE MISE EN GARDE TRES SEVERE QU’ANKARA A TOUT INTERET A PRENDRE AU SERIEUX !
« C’est la première chose que le président Poutine a évoqué  jeudi à Moscou avec le président turc ». Poutine a affirmé vouloir être sûr que plus aucun soldats russes ne périraient sous la balle turque, sinon « les liens Ankara-Moscou » en pâtiraient gravement. « II s’agit d’une mise en garde très sévère qu’Ankara a tout intérêt à prendre au sérieux, à moins qu’il veuille prêter l’oreille aux recommencements US. La délégation américaine qui a débarqué mercredi à Idlib a laissé entendre que les Patriot pourraient être activé à condition que les S-400 russes livrés à la Turquie disparaissent » », commente Atwan.
Mais le ministère russe de la Défense a déjà donné sa réponse : il a annoncé dimanche dernier dans un communiqué que « la Russie ne pourrait plus garantir la sécurité des avions turcs en Syrie depuis que le gouvernement de Damas a décidé de fermer l’espace aérien du nord du pays. Cela signifie que les systèmes de défense aérienne russes et syriens pourront abattre tout avion turc qui pénétrerait dans cet espace aérien fermé ». Mais Erdogan a-t-il véritablement compris le sens de ce message ? Au fait, « comment  peut-il espérer que la Russie qui a dépensé des milliards et perdu de nombreux soldats en Syrie pendant cinq ans, se retire de la scène pour qu’Ankara gagne son pari improbable à Idlib ? »
ERDOGAN EST DANS L’IMPASSE A MOINS QU’IL PRENNE LA MAIN TENDUE DE TEHERAN !
« Le sommet tripartite Iran-Syrie-Turquie dont le président iranien, Hassan Rohani, a proposé la tenue le plus vite possible, serait une bouée de sauvetage. Sinon, Idlib broiera Erdogan. », écrit Atwan.
APRES LE SOMMET ERDOGAN-POUTINE, ANKARA TIRE…
Que durera la trève conclue à Moscou ? Il semble qu’Erdogan reste sourd aux avertissements russes.
« Les Turcs ont ouvert le feu sur l’armée russe en Syrie immédiatement après le début de la rencontre entre Poutine et Erdogan », dit le site Avia.pro ! Selon des données fournies par des journalistes militaires russes actuellement en Syrie, « dès l’annonce de la rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan, les terroristes et les troupes turques ont attaqué la ville de Saraqib ». Les  journalistes militaires russes, cités par Avia.pro ont annoncé que les terroristes « avaient utilisé un mortier de 120 mm ». Selon ces sources d’information dignes de foi, les troupes turques se trouvent dans la zone d’où ont été tirés les mortiers contre les militaires russes à Saraqib.
Il convient de préciser qu’à ce jour, la Turquie n’a pas encore respecté ses engagements pris dans le cadre de l’accord de Sotchi; ce qui a provoqué l’escalade des tensions en Syrie et dans la région …
# PARTIE II
POURQUOI POUTINE NE PEUT PAS PERDRE EN SYRIE ?
« Pour Poutine, une victoire en Syrie est une affaire personnelle », commente avec pertinence l’AFP ! « Une question de prestige, une démonstration de force: plus que de la simple politique, vaincre en Syrie est un enjeu personnel pour Vladimir Poutine qui va tenter jeudi à Moscou d’apaiser la situation avec son homologue turc ».
L’été dernier à Moscou, le président turc et son « ami » Poutine affichaient leur entente un cornet de glace à la main, admirant ensemble les avions de combat russes. « Leur relation s’est depuis considérablement raidie, à la suite d’une escalade de tensions ces dernières semaines sur le terrain, où s’affrontent les forces turques et celles du régime syrien, appuyé par l’aviation russe, dans la région d’Idleb en Syrie », commente l’AFP. « Même si l’espoir d’un cessez-le-feu dans cet ultime bastion rebelle et jihadiste dans le nord-ouest syrien persiste », la Turquie, soutien des rebelles syriens, et la Russie, alliée du gouvernement légitime de Bachar al-Assad, semblent déterminées à camper sur leurs positions. «
COMMENT « L’ASCENSION DE POUTINE EN TANT QUE STRATEGE HABILE EST LIEE A LA SYRIE » ?
« L’ascension de Poutine en tant que stratège habile est liée à la Syrie », estime Iouri Barmine, analyste du Conseil russe pour les affaires internationales, qui conseille le Kremlin. « Une victoire en Syrie est devenue une question de prestige pour la Russie, et pour Poutine personnellement », affirme-t-il.
L’intervention militaire de la Russie en soutien à Damas en septembre 2015 a changé la donne du conflit – qui a fait plus de 380.000 morts depuis son déclenchement en 2011 – et a permis à Bachar al-Assad de multiplier les victoires et de reconquérir de vastes zones de son pays.
« RETROUVER LA GLOIRE SOVIETIQUE D’ANTAN »
Ancien agent du KGB, qui a qualifié de « catastrophe géopolitique » le démembrement de l’URSS, « Vladimir Poutine a saisi l’occasion pour redonner à la Russie sa gloire militaire d’antan », selon des analystes. « La Russie a largement investi dans une base navale à Tartous et une base aérienne à Hmeimim, près de Lattaquié (ouest), afin d’affirmer sa puissance militaire en Méditerranée orientale », indique à l’AFP l’analyste militaire russe Pavel Felguenhauer. « Ce n’est pas la Syrie elle-même qui intéresse la Russie, mais il important de maintenir Assad au pouvoir, parce qu’il garantit à la Russie d’avoir ces bases », affirme-t-il.
« Le conflit en Syrie a également permis à des milliers de militaires russes d’acquérir de l’expérience sur le terrain et de tester des centaines de nouvelles armes », selon Dmitri Trenine, directeur du Centre Carnegie de Moscou (fondation américaine). « C’est un exemple concret de ce que la Russie peut atteindre en utilisant à la fois des instruments militaires et diplomatiques », estime-t-il. « Ce conflit a également une importance personnelle pour Vladimir Poutine », assure M. Trenine.
GEOSTRATEGIE RUSSE EN MEDITERRANEE ORIENTALE :
LA DIAGONALE CRIMEE-SYRIE
« La Syrie et la Crimée jouissent  d’une position stratégique dans la région de la mer Noire et en Méditerranée, ce qui constitue un atout énorme »
-Bachar al Assad (ce 16 oct.).
Pour la Russie, la Crimée est un pivot de défense géostratégique, depuis Catherine La Grande. Epoque où l’Axe Stratégique Sébastopol-Levant a été défini comme essentiel pour la présence russe en Méditerranée orientale ! Il était impossible de la laisser aller aux mains des ennemis de la Russie en mars 2014 (2) (3). Et certainement pas à l’OTAN, avec son vieux projet d’une base américaine à Sébastopol. C’est en effet la clé de l’accès à la Méditerranée orientale pour la Flotte russe. Et c’est un axe géopolitique pour la Russie lié à la Base de Tartous, à côté de Lattaquié en Syrie. Les deux sont essentiels à la puissance russe et à sa sécurité dans la Mer Noire et en Méditerranée …
SAUVER LA FACE A ERDOGAN ?
Arrivé au pouvoir il y a 20 ans au moment où les forces russes menaient une guerre contre la rébellion islamiste en Tchétchénie (soutenue par les USA et l’OTAN en sous-main), république du Caucase russe à majorité musulmane, Poutine a dû faire face à une vague d’attentats sanglants attribués aux indépendantistes tchétchènes, et avait promis de « buter les terroristes jusque dans les chiottes ». Alors que quelque 4.000 ressortissants russes ont rejoint ces dernières années les rangs de groupes islamistes en Irak et en Syrie, Vladimir Poutine « a ses propres comptes à régler avec les terroristes », dont les prédécesseurs ont combattu les forces russes dans le Caucase du Nord, affirme M. Trenine.
Le maître du Kremlin « a également besoin d’une victoire politique sur la scène internationale pour redorer sa popularité, qui a chuté ces derniers mois en raison de la stagnation économique », due à la guerre des sanctions imposée à Moscou, selon des analystes. « Cela ne veut pas dire que M. Poutine soit réticent à tout compromis avec la Turquie », précisent-ils, en rappelant que « les deux pays ont des liens commerciaux et militaires étroits (…) Poutine sait qu’il a des atouts militaires et politiques considérables face à Erdogan’, mais il saura trouver une solution pour permettre au président turc de « faire un pas en arrière tout en sauvant la face », selon M. Trenine. Aux yeux de M. Barmine, Vladimir « Poutine cherche certainement un compromis avec la Turquie sur la Syrie, mais un compromis élaboré par la Russie ». Nous y sommes !
# NOTES ET RENVOIS
(1) Cfr. Luc MICHEL sur EODE THINK TANK/
GEOPOLITIQUE/ QUEL SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT TURCO-RUSSE’ ? ERDOGAN REUSSIT SON COUP DE POKER OPPORTUNISTE !
Ey : voir sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
SYRIE ET DUPLICITE D’ERDOGAN: ASTANA-SOTCHI-ADANA, LES MASQUES TURCS TOMBENT !
(2) J’ai longuement analysé dans un précédent quotidien géopolitique le dossier de la Crimée, que je connais bien avec mon ONG EODE (mon Observatoire eurasien pour la Démocratie et les Elections – a été directement impliquée dans le référendum de Crimée. EODE était l’ONG en charge de l’organisation de la «Mission internationale de monitoring du référendum » :
EODE est un Think-Tank (spécialisé dans les analyses géopolitiques et idéologiques) et une Ong présente en UE, CIS, Afrique, qui pratique un « monitoring non-aligné », non liée aux organisations occidentales et opposée à l’idéologie occidentale, avec une expérience de près de 10 ans dans toute l’Europe de l’Est. EODE est aussi spécialisées dans les « républiques auto-proclamées » (Abkhazie, Transdniestrie, Nagorny-Karabagh), où elle a effectué missions et audit, notamment pour le Référendum de 2006 en Pridnestrovie (Transdniestrie ou PMR). EODE procède de façon professionnelle (nous travaillons suivant les standards et protocoles de l’OSCE) et son travail vise à soutenir la démocratie en action …
* Voir sur EODE-TV:
EODE-TV & AFRIQUE MEDIA/ COMMENT LA CRIMEE EST REDEVENUE RUSSE/ UKRAINE VERSUS NOVOROSSIYA (1)
* Fin février 2014, refusant le nouveau gouvernement pro-occidental arrivé au pouvoir à Kiev par le putsch du 21 février, les élus du parlement de Crimée s’étaient prononcés en faveur du rattachement de la péninsule à la Russie et avaient décidé que cette décision serait soumise à référendum parmi la population, majoritairement russophone, de la région. Les électeurs de la péninsule de deux millions d’habitants à majorité russophone, stratégique pour Moscou, avaient le choix lors du référendum du 16 février 2014 entre un rattachement à la Russie ou une autonomie nettement renforcée. Ce référendum, mécanisme essentiel de la Démocratie Directe, la seule réellement effective, dérangeait beaucoup. Aux grandes opérations diplomatiques des occidentaux pour délégitimer ce référendum correspondait une campagne médiatique de même nature. Ainsi la presse des USA et de l’UE se répandait en articles incendiaires sur le caractère douteux de ce référendum. Notamment écrit Libération (Paris), parce qu’il se ferait « en l’absence d’observateurs internationaux » …
Grossière erreur ! Et désinformation maladroite …
A la demande des autorités de la République autonome de Crimée et du Parlement de Crimée, et en raison de notre non-alignement et de notre expérience, EODE organisait en effet une MISSION INTERNATIONALE DE MONITORING DU REFERENDUM les 14/15/16/17/18 mars 2014.
A noter que invitée l’OSCE avait refusé par la voix de son président. De même que le Parlement Européen. Des instructions et même des interdictions de participer à notre mission ont été données dans de nombreux pays de l’UE. Et des pressions honteuses exercées sur des parlementaires – en Suisse, en France et en Irlande notamment – pour les faire renoncer à leur participation.
* La mission d’EODE était pluraliste et non-alignée :
Elle était composée de députés de différents niveaux et d’experts, de différentes idéologies, de droite comme de gauche ou ne s’inscrivant pas dans la logique du système occidental, y compris des indépendantistes républicains (intéressés au premier chef par le processus) de Catalogne (Espagne) et de Flandre (Belgique). Il y avait notamment des élus et des experts de Belgique, Espagne, Pologne, Hongrie, Italie, Israël, Allemagne, France, Turquie, Russie, Kyrgistan, Belarus, Autriche, Finlande, Lettonie … Plus de 130 représentants (finalement) de pays étrangers avaient observés le déroulement du référendum du 16 mars.
* Ce qui m’a valu une vaste campagne de diabolisation, le « Michelbashing », révélateur de la fureur de l’OTAN ! Mon crime : avoir pris une part déterminante dans la validation du Référendum en Crimée en amenant les Observateurs internationaux indispensables à la validation du processus (130 observateurs, dont 120 députés, venus de 23 pays !). Et avoir ainsi damné le pion à la puissante OSCE !
Suite à la Mission internationale de Monitoring pour le Référendum d’auto-détermination de la République de Crimée par l’Ong EODE, j’ai été sous les feux d’une campagne internationale (plus de 1.500 articles violemment diffamatoires dans 17 pays !!!). Au cœur de cette campagne en Belgique, le quotidien flamand DE MORGEN, nid d’anciens trotskystes recyclés dans le journalisme subsidié au service de l’impérialisme américain, de l’OTAN et de la Russophobie galopante. Utilisant la fausse biographie de Luc MICHEL diffusée par Wikipedia – autre officine barbouzarde –, le quotidien de l’OTAN me qualifiait d’ « extrémiste de droite » (sic), mais aussi « d’agent des services spéciaux russes ». Tout cela évidemment sans preuves ni documents …
Autre comparses du MORGEN : les antifascistes alimentaires du régime belgicain de l’officine ‘RESISTANCES’, dont le porte-parole Abramowicz, qui a fait carrière dans un ‘Centre pour l’égalité des chances’ dépendant des services du Premier Ministre belge et est aussi un ancien trotskyste, est au cœur du « Luc Michel bashing » des médias de l’OTAN. En Belgique ou en Tchéquie notamment. Après s’être tu depuis les débuts du ‘Maidan 2014’ sur les néonazis de Svoboda et Praviy Sektor ou la chasse aux juifs en Ukraine orangiste …
(3) Cfr. Luc MICHEL, REVOLUTION GEOPOLITIQUE. LES ONZE JOURS QUI ONT CHANGE L’ORDRE POST-SOVIETIQUE : LA CRIMEE EST RUSSE !
J’écrivais en mars 2014 : « C’est tout l’Ordre post-soviétique en Eurasie depuis l’implosion de l’URSS – la « plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle » a dit Poutine – et la destruction de la Yougoslavie par les Occidentaux qui est remis en question. Depuis cette défaite immense de la « Russie géopolitique » – ce qu’était aussi l’URSS – la Russie a sans cesse reculé. C’est terminé. La Russie est de retour ! »
Et : sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
LA QUESTION DE CRIMEE :
AU COEUR DE LA NOUVELLE GUERRE FROIDE 2.0 ET DE LA REMISE EN CAUSE PAR LA RUSSIE DU ‘NOUVEL ORDRE MONDIAL’
(Sources : AFP – Pars Today – Rai al-Youm EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily
________________
* Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ) :
PAGE OFFICIELLE III – GEOPOLITIQUE
* EODE :

LM.GEOPOL - Sommet poutine-erdogan moscou (2020 03 05) FR (2) LM.GEOPOL - Sommet poutine-erdogan moscou (2020 03 05) FR (3) LM.GEOPOL - Sommet poutine-erdogan moscou (2020 03 05) FR (4)

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