# MAGAZINE INTERNATIONAL AFRIQUE MEDIA/ GUERRE OCCIDENTALE CONTRE LES MEDIAS PRORUSSES RT-SPUTNIK-TASS-AFRIQUEMEDIA-LUCMICHEL

AM MAG - attaques et censures (2022 05 06) FR

Luc MICHEL pour
MAGAZINE INTERNATIONAL AFRIQUE MEDIA/
2022 05 06/

* Ecoutez aussi RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL/ GUERRE MEDIATIQUE EN FRANCE, AU MALI ET EN AFRIQUE : RFI-FRANCE24 VS RT-SPUTNIK-AFRIQUE MEDIA-LUC MICHEL
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Ce sont les occidentaux qui ont ouvert le conflit en supprimant Russia today et spoutnik des médias européens. En Europe il n’y a pas eu de procédure d’appel, de violation de , de soi-disant liberté de la presse, etc, comme le prétend France 24 au Mali . Puisque la décision unilatérale de la France et de l’Union européenne était sans recours pour les médias russes. Il y a eu ensuite une nouvelle attaque contre mon groupe multimédia : on a essayé de nous détruire avec deux attaques massives coordonnées au même moment contre toutes nos web TV.

Il y a quelques années, en 2015, les Français n’avaient pas mieux agi, Afrique média à ce moment-là, qui était déjà la plus grande télévision panafricaine, était diffusée sur le satellite de Canal Plus. Sans Préavis en 24h Afrique média avait été retirée de Canal Plus, on avait demandé son interdiction complète par le régulateur des médias qui s’appelle la CNC au Cameroun. Nous nous sommes battus pour faire échouer ce projet. Et en plus de cela, une nouvelle chaîne avait été financée par l’ambassade de France à Yaoundé qui disposait de la même fréquence que Afrique média sur le satellite de Canal Plus et qui diffusait de fausses émissions panafricaniste…

# I/
SECOND ACTE/
L’ETAT MALIEN INTERDIT LA PROPAGANDE D’ETAT FRANÇAIS

Voilà comment réagissent les Français. Les Français agissent avec , ils croient qu’ils peuvent censurer le monde, et que eux ne peuvent pas être attaqués. Il prétendent représenter la vérité et ils prétendent que la Russie, le Mali ou Afrique Média, c’est de la « désinformation » et de la « propagande ».

24h sur 24 les chaînes françaises comme celles-ci, BFM TV ou CNews diffusent de la propagande de guerre pro OTAN sur l’Ukraine. Mais ils prétendent que les Russes lorsqu’ils disent la vérité sont des menteurs. Il y a une série de faux témoignages où des « experts » universitaires et d’anciens officiers, généraux et colonels français, mentent en permanence.

Le Mali donc évidemment lorsqu’il a été confronté aux médiamensonges de la propagande Francaise, a réagi !

Rappelons que l’on a découvert des charniers au Mali et qu’immédiatement sur France 24, TV 5 monde et RFI, On diffusait des reportages prétendant que c’était une « manipulation des Fama » et de ce qu’ils appellent « le groupe Wagner » (qui je le rappelle n’existe pas, c’est une construction médiatique). Ils ont prétendu que c’était une fausse vidéo, montée pour créer une provocation anti-française. Et immédiatement les Fama ont réagi, on déposé plainte et légitimement fait interdire les médias français.

Maintenant c’est plus grave pour le Quai d’Orsay. Rappelons donc que France 24 et rfi ce sont des médias d’état qui sont pilotés par le ministère de la défense français et le Quai d’Orsay et donc qui sont financés par des deniers publics, ils n’ont pas d’indépendance. Ils font la politique française purement et simplement alors que Russia today et sputnik qui sont financés par le gouvernement russe, mais qui sont des médias indépendants et qui emploient journalistes indépendants, qui ont en France la carte de presse et qui sont interdits de travailler. Moi-même J’ai une carte de presse et on m’interdit évidemment tout accès aux médias publics français, allemands ou belges. Voilà donc ce qui se passe.

On parle maintenant d’un Remplacement au Mali et que la fréquence de RFI et de France24 serait accordée à RT , qui est interdite sur le territoire français et serait donc délocalisée de Paris vers Bamako. Voila ce qui fait peur au Quai d’Orsay.

Maintenant il faut y ajouter quelque chose : il y a eu un Sommet à Montpellier pour relancer la Françafrique. On a lancé là-bas ce qu’ils appellent un « panafricanisme 2.0 » avec des traîtres achetés dans toute l’Afrique et qui vise à fracturer notre néopafricanisme, que nous représentons notamment avec Afrique média.

Dans la foulée du sommet de Montpellier la ministre de la défense Mme Parly a annoncé ce qu’elle appelle la « nouvelle politique de la guerre de communication française ». Elle ne serait plus confiée aux médias français mais au ministre de la défense c’est à dire à l’armée française et aux services secrets. Il y a d’ailleurs des fermes à trolls, des usines de désinformation, au siège de la DGSE à Paris et au centre d’écoute de l’armée française à Versailles. Elle a déclaré que tous les moyens seraient utilisés pour combattre les adversaires de la France. Y compris dit elle les moyens « les moins avouables », c’est à dire la desinformation. On se rappelle qu’en 2019 la désinformation contre le gouvernement de Touadera allait tellement loin que même Facebook a dû réagir et fermer les pages alimentées par là DGSE.

Voilà le vrai visage de la France , Voilà pourquoi l’indignation de la France est une indignation à sens unique basé sur ce qui est la communication occidentale c’est à dire les doubles standards , les médiamensonges, les fake news …

Lorsqu’on lit « 1984 » de George Orwell, on y explique dans ce roman d’anticipation ce qu’allait être aujourd’hui la guerre médiatique en fait. George orwell il denonce un régime fasciste, mais il s’agit pas des régimes fascistes de l’Allemagne nazie ou de l’Italie fasciste.. Il s’agit de la transformation des régimes occidentaux qui deviennent progressivement des régimes fascistes, notamment les régimes anglo-saxons en Grande-Bretagne et au Etats-Unis. Dans « 1984 », George Orwell décrit ce qu’est la « novlangue », c’est à dire la propagande de guerre des occidentaux. Il dit que « le mensonge devient la vérité » et que « la paix devient la guerre » et inversement. Et bien, aujourdhui, nous assistons dans les médias occidentaux, comme France 24 et RFI (qu’on apelle en Afrique « Radio France intoxication »). Nous assistons à la mise en place de la politique de 1984…

# II/
PREMIER ACTE/
L’INTERDICTION DE RT ET SPUTNIK

Accusés d’être des instruments de « désinformation » de Moscou dans sa guerre contre l’Ukraine, les médias d’Etat russes RT et Sputnik ont été bannis de l’Union européenne, et l’interdiction de diffusion à la télévision et sur internet est entrée en vigueur le 2 mars. « Nous nous battrons jusqu’au bout pour ce que nous estimons être incontestablement une atteinte grave à la liberté d’expression », a assuré sur Twitter la présidente de RT France, Xenia Fedorova.

« L’INTERDICTION DE RUSSIA TODAY ET SPUTNIK PAR L’UE EST DEVENUE UN PROBLEME FRANÇAIS »

« L’interdiction de RT et Sputnik révèle un processus de nationalisation de l’information européenne », analyse Juliette Charbonneaux (Chercheuse en Sciences de l’information et de la communication, Sorbonne Université).

Le 24 février dernier a débuté l’invasion russe en Ukraine. Cet événement a immédiatement donné lieu à une couverture journalistique de très grande ampleur, avec le déploiement de formats ad hoc, tels les live organisés par bon nombre de médias en ligne afin de suivre en continu les évolutions de l’invasion et ses conséquences multiples.

Parmi ces conséquences figure un événement médiatique inédit à l’échelle européenne : l’interdiction faite par l’Union européenne (UE) à la chaîne de télévision russe Russia Today (RT) et à l’agence Sputnik de poursuivre la diffusion de leurs programmes et informations dans l’espace communautaire. Cette décision, annoncée dès le 27 février, a pris effet le 2 mars avec son inscription au Journal officiel de l’UE et a rapidement donné lieu à un feuilleton plurimédiatique …

Si les médias français ont largement participé à nourrir ce feuilleton, dans la diversité de leurs formes et la pluralité de leurs lignes éditoriales, il s’avère que les angles retenus pour le traiter n’ont pas été si diversifiés. Au contraire, on peut observer une restriction des choix opérés à deux angles principaux, laquelle conduit à mettre en lumière, d’une part, une nouvelle manifestation de la redondance de l’information et, de l’autre, un processus de nationalisation d’une information européenne, dit encore Juliette Charbonneaux.

UNE QUESTION JURIDIQUE FRANÇAISE

Chronologiquement, le premier angle adopté de façon transversale par les médias français est celui du bien-fondé, en droit, de la décision prise par l’UE. « Sur quoi se base l’Union européenne pour interdire RT et Sputnik ? », se demande par exemple Libération dès le 2 mars. « Guerre en Ukraine : une interdiction de RT France « sans base juridique légale » ? », interroge encore 20 Minutes le 4 mars. « Il s’agit d’une mesure de sanctions, elle est fondée sur un règlement du Conseil qui avait été adopté en 2014 par les États membres, lors de l’annexion de la Crimée par la Russie », estime ainsi 20 Minutes.

« Il n’existe pas de directives européennes. C’est au pays qui a délivré l’autorisation de diffuser de prendre des mesures. En France, ce pouvoir revient à l’Arcom, ex-Conseil supérieur de l’audiovisuel », peut-on lire ainsi sur le site de France Inter, sous le titre « Que dit le droit ? ». « Concrètement, c’est aux régulateurs nationaux, en France l’Arcom, de prendre cette décision-là. Compte tenu du conflit, il s’agira probablement d’une procédure d’urgence de saisie du Conseil d’État, déjà prévue dans la loi de 1986 qui régit l’audiovisuel, et qui probablement donnera lieu à une cessation de diffusion », explicitait plus avant France Culture, dans sa « Question du jour » du 1ᵉʳ mars).

QUID DES JOURNALISTES FRANÇAIS ?

La nationalisation de la décision européenne s’est poursuivie, et accentuée, avec l’adoption d’un second angle très partagé, celui du sort des journalistes français jusqu’alors employés par RT France. En réalité, ce « feuilleton dans le feuilleton » s’est même engagé avant l’annonce officielle de la décision, lorsque le présentateur Frédéric Taddeï a fait savoir qu’il mettait un terme à l’émission quotidienne « Interdit d’interdire » qu’il animait sur la chaîne depuis 2018. L’Obs souligne alors que l’animateur en a décidé ainsi « par loyauté envers la France ». Une trahison, qui rejoint celles des « prorusses de margarine », comme Marine Le Pen Zemmour ou Mélecchon.

À partir du 27 février, cette préoccupation médiatique pour les confrères s’est étendue à l’ensemble de la rédaction, avec une couverture centrée sur les émotions collectives ressenties. « Après la décision européenne d’interdire la diffusion des médias contrôlés par la Russie, les 175 collaborateurs de RT France se retrouvent sur le carreau », pointait Les Échos dans un article dont le titre mettait en avant « l’angoisse des salariés ». 20 Minutes rapporte pour sa part les propos du Syndicat national des journalistes (SNJ) qui dénonce « un acte de censure qui réduit le pluralisme de l’information ». FranceTVinfo relevait encore le 1er mars un « malaise chez les journalistes » de la chaîne, soulignant qu’« au-delà des présentateurs vedettes, une centaine de journalistes fait partie de la rédaction » et qu’« il s’agit principalement de jeunes de moins de 30 ans, qui ont le sentiment de faire du mieux qu’ils peuvent ».

Les médias français tendent ainsi à exprimer une forme de solidarité intra-professionnelle à l’égard des journalistes de RT France au sujet desquels il est fréquemment rappelé qu’ils étaient bien détenteurs de la carte de presse, comme pour leur racheter, par avance et de façon discrète, une caution déontologique. Car la carte de presse, ce certificat d’identité professionnelle délivré chaque année, selon les conditions fixées par la loi du 29 mars 1935 créant le statut professionnel du journaliste), fonctionne aussi comme le rappel symbolique de « l’appartenance à un groupe unifié ».

L’EUROPE MEDIATIQUE, GRANDE ABSENTE DU FEUILLETON EUROPEEN

L’événement « interdiction de RT et de Sputnik » est donc devenu peu à peu français, à la faveur de ces angles privilégiés. Les médias nationaux ont en effet fait l’impasse sur d’autres constructions narratives qui, elles, auraient pu davantage mettre en lumière la dimension supranationale alors en jeu.

Ainsi, la façon dont les autres États européens concernés ont pu composer avec cette décision semble passée sous silence. De même, il n’est fait aucune mention de son caractère inédit, au regard des choix européens effectués depuis plusieurs décennies en termes d’élargissement et de pluralisme médiatiques.

LES OPÉRATEURS FRANÇAIS BLOQUENT L’ACCÈS AUX SITES DE RT FRANCE ET SPUTNIK

Les sites Web des médias d’Etat russes sont désormais inaccessibles depuis la France, suite aux sanctions de l’Union européenne. La dernière porte vers RT France et Sputnik vient de se refermer. Ce 3 mars au matin, les sites des deux médias d’Etat russes, déjà bannis de tous les réseaux sociaux et des magasins d’applications d’Apple et Google, ne peuvent plus être affichés. Auprès de BFMTV, Bouygues Telecom, Free et SFR (filiale d’Altice, comme BFMTV) ont confirmé avoir mis en place ce blocage, pour les connexions fixes comme mobiles. Un blocage également effectif chez Orange, a pu constater BFMTV. Toute tentative de connexion renvoie ainsi vers un message d’erreur.

# III/
LES DESSOUS SALES DU SOMMET DE MONTPELLIER FRANCE-AFRIQUE: LA FRANCAFRIQUE 2.0, LA 5E COLONNE DU QUAI D’ORSAY ET LES PANAFRICANISTES DE MARGARINE

« Nous les communistes de l’est, nous sommes des comunistes pur beurre. Les communistes de l’Ouest sont des communistes de margarine, comme la margarine est un ersatz du vrai beurre »
– Joseph Staline, 1952.

Le sommet de Montpellier, c’est version francafrique le coup du sommet de Washington « USA-African leaders » d’août 2014. Avec son sommet alternatif, organisé par la NED, une des « vitrines légales de la CIA ». A Montpellier 2021 comme à Washington 2014, à la manœuvre, les mercenaires yankee de Georges Sorös, les « young leaders » US et autres YALI … C’est la qu’on avait lancé le soi-disant « printemps africain », le clone noir du « printemps arabe » !

* Lire sur EODE THINK TANK/
LE SOMMET ‘USA-AFRICAN LEADERS’ OU LES MAUVAISES VUES DE WASHINGTON SUR L’AFRIQUE
http://www.lucmichel.net/2014/08/15/eode-think-tank-geopolitique-le-sommet-usa-african-leaders-ou-les-mauvaises-vues-de-washington-sur-lafrique/

Le Sommet Françafrique qui a lieu ce 8 octobre à Montpellier, sans la présence de chefs d’État africain, mais selon Paris, seulement en présence « de la jeunesse africaine ». A quand un Sommet Afrique France sur le continent Africain pour discuter de l’avenir de la France ?

LA NOTE INQUIETANTE DU QUAI D’ORSAY « L’EFFET PANGOLIN : LA TEMPETE QUI VIENT EN AFRIQUE? » D’AVRIL 2020 MISE EN ACTION A MONTPELLIER

« La crise de trop pour l’Afrique ? Une note inquiétante du Quai d’Orsay (…) Une note diplomatique française détaille les craintes pour les États aux capacités limitées. Et une stratégie. Selon une note diplomatique des Affaires étrangères françaises, datée du 24 mars 2020. la crise créée par la pandémie de coronavirus pourrait être « la crise de trop » pour des États aux capacités limitées, « en Afrique notamment ». Le Covid-19, prédisait la note écrite au moment où l’on promettait l’apocalypse en Afrique, va y « amplifier les facteurs de crise des sociétés et des États. Face au discrédit des élites politiques, il convient de trouver d’autres interlocuteurs africains pour affronter cette crise aux conséquences politiques »… »

Dans cette note diplomatique du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), intitulée « L’effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique ?, le ministère français des Affaires étrangères prédisait un effet quasi apocalyptique de la Covid-19 sur les États africains. D’après le think tank du gouvernement, « vu d’Afrique, la Covid-19 se présente sous la forme d’un chronogramme politique qui va amplifier les facteurs de crise des sociétés et des États ».

PENDANT LA PANDEMIE LE QUAI D’ORSAY COMPLOTE CONTRE L’AFRIQUE

La crise du Covid-19 pourrait être en Afrique « la crise de trop, qui déstabilise durablement, voire qui mette à bas des régimes fragiles (Sahel) ou en bout de course (Afrique centrale) », estime le Quai d’Orsay. Le Quai d’Orsay « s’interroge » sur l’impact terrible que pourrait avoir la crise du Covid-19 en Afrique. Le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie évoquait un possible effondrement des Etats en place et cherche d’ores et déjà « des interlocuteurs fiables et légitimes ». Traduction : pendant la pandémie la déstabilisation continue ! Et la Francafrique poussera ses pions !

Cette Note, qui a fuité, volontairement ou non, secoue les diplomaties africaines. Elle s’ajoutait au même moment à un scandale – dénoncé par l’OMS – qui rappellait « le racisme culturel structurel français ». J’ai longuement traité cet important sujet. Qui prend place dans ma série d’analyses sur « les guerres du coronavirus ». Ou comment une France contestée en Afrique entend utiliser la déstabilisation des Etats africains par la pandémie pour réassurer l’étreinte de la Françafrique via de « nouveaux interlocuteurs africains » .

QUE DIT LA NOTE DU CAPS :
QUAND LE QUAI D’ORSAY DIT REDOUTER LA CRISE «DE TROP »POUR L’AFRIQUE

Selon cette note du centre d’analyse du ministère des Affaires étrangères, les effets du Covid-19 risquent de balayer des régimes politiques affaiblis et de saper des économies déjà fragiles. Le titre du texte est éloquent : « L’EFFET PANGOLIN : LA TEMPÊTE QUI VIENT EN AFRIQUE? » (le pangolin étant soupçonné alors, au début de la pandémie, d’être le mammifère par où le coronavirtus aurait muté vers l’Homme) . Dans une note interne, le centre d’analyse du ministère français des Affaires étrangères s’interroge sur « la capacité des pays africains à résister à la pandémie liée au nouveau coronavirus ».

« Politiquement, la crise du Covid-19 risque de balayer des régimes fragiles au Sahel et en bout de course en Afrique centrale », met en garde le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du Quai d’Orsay dans cette note adressée, notamment, aux conseillers diplomatiques du président Emmanuel Macron et datée du 24 mars 2020. « L’onde de choc à venir […] pourrait être le coup de trop porté aux appareils d’Etat », qui vont faire « massivement la preuve de (leur) incapacité à protéger les populations », prévoit-il. Les analystes ébauchent alors différents « scénarios déclencheurs d’une possible révolte » : un nombre « trop élevé » de décès, des comparaisons « défavorables » à certains Etats fragiles – au Sahel et en Afrique centrale – par rapport à d’autres plus solides comme le Rwanda et le Sénégal, ou encore la mort de personnalités qui « cristalliserait la contestation ».

L’IMMENSE HYPOCRISIE DE PARIS

Le ministère français s’est refusé à tout commentaire sur le fond. Ces notes « ne visent qu’à alimenter, de façon libre, la réflexion interne » (sic) et « ne représentent en aucune façon la position du Quai » (resic), a relevé la porte-parole de la diplomatie française, Agnès von der Mühll. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian (l’ex M ; Françafrique de François Hollande et le mentor géopolitique de Macron) soulignait pour sa part le 24 mars 2020 dans Le Figaro que la crise du coronavirus risquait d’« affecter des Etats, en Afrique en particulier, dont les capacités sanitaires risquent de se trouver dépassées très rapidement ».

Dans ce contexte, la note identifiait quatre types d’acteurs qui doivent « d’ores et déjà constituer des interlocuteurs » afin d’anticiper les crises éventuelles : les autorités religieuses (on sait le rôle joué par le Vatican et les évêques dans la déstabilisation des Etats), les diasporas, les artistes populaires (acteurs-clés des « révolutions de couleur ») et les entrepreneurs et businessmen « néolibéraux ».

« Anticiper le discrédit des autorités politiques signifie accompagner en urgence l’émergence d’autres formes d’autorités africaines crédibles pour s’adresser aux peuples afin d’affronter les responsabilités de la crise politique qui va naître du choc provoqué par le Covid-19 en Afrique… et sans doute ailleurs », observe le CAPS. Traduction : voici venir le temps des oppositions compradores et des 5e collones occidentales …

C’est précisément l’objet et un des objectifs du sommet de Montpellier ! Au moment où Paris, qui a perdu la guerre du Sahel (2), est contestée à Moscou, mais aussi à Washington.

ATTENTION /
VOICI VENIR LES PSEUDO « PANAFRICANISTES » DE MARGARINE, LES MERCENAIRES DE L’OCCIDENT CONTRE LE NEOPANAFRICANISME AUTHENTIQUE !

Depuis plusieurs années, Georges Sorös, qui entend semer la confusion, finance de faux groupes « panafricanistes », notamment anti-CFA . L’idée a aussi été reprise pat le Quai d’Orsay, comme l’explique cette semaine Jeune Afrique, qui en fait la promotion sous le titre « Un « panafricanisme 2.0 » est-il possible ? (sic) :

« Alors que le rapport de force semble nettement en défaveur du continent, les auteurs du Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA –issus de la 5e colonne africaine -, (…) – économistes, sociologues, politistes, avocats et intellectuels – se sont donné pour mission de reconstruire l’idéal panafricaniste (resic). Les souverainetés africaines face à la mondialisation : tel est le titre que ces chantres d’un « panafricanisme 2.0 » (resic) ont choisi pour cet ouvrage, tout à la fois état des lieux et manifeste. Car s’ils conjuguent la souveraineté au pluriel, c’est qu’en ces temps de dématérialisation et d’ultra-libéralisme, les auteurs du rapport abordent les questions touchant à la géopolitique, mais aussi aux souverainetés économiques, monétaires et culturelles ». Ce pseudo « panafricanisme 2.0 » est un cheval de Troie desqtiné à fracturer et à diviser notre Néopanafricanisme !

Ce rapport Ose se référer « aux grandes figures du panafricanisme, du Burkinabè Thomas Sankara au Ghanéen Kwame Nkrumah ».

Ces « panafricanistes » de margarine, dit encore Jeune Afrique, soutiennent le putsch anti-russe, mené par ce curieux caporal de la Légion étrangère, devenu lieutenant colonel et placé par l’Africom US à la tête des forces spéciales guinéennes !

Tout est dit …

|# IV/
PARIS CONTRE-ATTAQUE DANS LA GUERRE MEDIATIQUE AVEC DES METHODES DE VOYOUX: LA NOUVELLE ‘GUERRE INFORMATIONELLE’ DE MME PARLY

Au cœur de la guerre hybride et de ses « opérations d’influence », il y a la guerre médiatique. La première manche a été gagnée en Afrique par la Russie. Paris contre-attaque avec sa nouvelle doctrine de la guerre informationnelle, une doctrine où la France devient à nouveau un état-voyou. Attaqués de partout de Washington à Paris, par le Pentagone, RFI et Macron notamment, cible centrale : la TV panafricaine Afrique Média et le géopoliticien Luc Michel !GUERRE INFORMATIONNELLE :
PARIS CONTRE-ATTAQUE AVEC DES METHODES DE VOYOU

La ministre française des Armées Florence Parly a présenté ce 20 octobre une nouvelle doctrine pour mener le combat dans la « guerre informationnelle », s’autorisant à user de la dissimulation ou de la ruse pour contrer les attaques de ses adversaires.

La défense française vient de se doter d’un nouveau « cadre officiel contre les attaques informationnelles à l’ère des médias sociaux ». La ministre des Armées Florence Parly a ainsi présenté ce 20 octobre la nouvelle «doctrine militaire de lutte informatique d’influence» visant à encadrer la cyber-influence et contrer celle des adversaires. «Le champ informationnel est un lieu de compétition stratégique», et «l’information fausse, manipulée ou subvertie est une arme», a expliqué la représentante du gouvernement lors de la présentation de cette doctrine nommée «L21». «La lutte informatique d’influence, cela désigne l’ensemble des opérations militaires conduites en appui de nos forces dans le champ informationnel, pour détecter, caractériser, contrer des attaques pour appuyer la communication stratégique associée à une opération», a-t-elle précisé lors de sa conférence de presse.

LA DEFENSE FRANCAISE CONTRE LES MEDIAS PRO-RUSSES INDEPENDANT

Selon la doctrine française, les armées s’autorisent plusieurs types d’action : opérer une «veille de l’espace numérique autour des opérations militaires» pour détecter des attaques informationnelles adverses comme pour mesurer l’état de l’opinion publique, «promouvoir l’action des forces armées sur les médias sociaux», «contrer les attaques informationnelles adverses s’opposant à l’action de nos forces pour les faire cesser ou en atténuer les effets», ou encore «dénoncer les incohérences ou mensonges de l’adversaire».

Ces tâches sont dévolues à des unités militaires spécialisées du Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE), sous le contrôle du Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), avec ses officines stipendiées, ses « usines à troll », ses agents d’influence stipendiés déguisés en « journalistes » ou en « chercheurs ».

UN PRÉCÉDENT EN CENTRAFRIQUE :
LA FRANCE PRISE LA MAIN DANS LE SAC

Ces actions d’influence des armées seront circonscrites aux théâtres d’opérations extérieures et ne seront pas exercées sur le territoire national, a assuré Florence Parly. En Afrique particulièrement ! Les armées françaises ne s’interdisent par ailleurs pas de recourir à la «déception», à savoir induire l’adversaire en erreur par la dissimulation ou la ruse. Toutefois, «nous mettrons en œuvre ces opérations en veillant à ce qu’elles soient en parfait accord avec nos principes et nos valeurs», a insisté la ministre, promettant que les armées françaises ne déstabiliseront pas un Etat étranger à travers des actions informationnelles qui viseraient par exemple des processus électoraux.

La France a néanmoins déjà eu recours à ce type de manœuvre, avec plus ou moins de discrétion : en décembre 2020, Facebook avait supprimé publiquement des réseaux de désinformation gérés depuis la France, ayant des connexions avec l’armée française. Ce dernier était accusé de mener des opérations d’interférence en Centrafrique, diffusant en français et en arabe des messages pour défendre les politiques françaises en Afrique et critiquer celles des Russes, comme l’avait confirmé un rapport de l’Internet Observatory de Stanford : «En créant des faux comptes et des fausses pages anti-fake news pour combattre les trolls, les intervenants français ont perpétué et implicitement justifié le comportement problématique qu’ils entendaient combattre.»

Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)

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