Luc MICHEL/
2022 09 12
Au Gabon, la prochaine élection présidentielle est dans un an, mais le pays est déjà rentré dans l’ambiance de la pré-campagne électorale. Mi-mars dernier, le président sortant, Ali Bongo Ondimba avait annoncé qu’il serait là comme pour dire qu’il serait candidat à l’occasion d’un meeting organisé à Libreville pour le 54e anniversaire du Parti démocratique gabonais, le PDG, le parti au pouvoir. « Je serais là avec vous, pour vous »
Et puis, le président Ali Bongo Ondimba avait dessiné son futur : « Chers camarades, 2023 approche à grands pas. Je serais là avec vous. Je serais là avec vous, pour vous. La seule issue sera la victoire, une victoire franche, nette indiscutable. »
JEAN PING ET ALI BONGO : VERS UN « MATCH RETOUR ?
Le vaste plan de déstabilisation connu sous les noms de « Printemps arabe 2011-Printemps africain 2014-Nouvelle politique africaine de Trump 2018 » est toujours en cours. Au Sénégal ou au Tchad de nouveaux poulains sont à la manœuvre pour l’écurie pro-occidentale : Succès Masra est devenu le principal agent des Réseaux Sorös au Tchad , en liaidon avec le principal agent de Sorös et du State Department au Sénégal Osman Sonko. Masra est soutenu à Paris par Le Monde, financé par les fondations OSIWA (de Sorös en Afrique du Sud, dont les activités sont interdites au Sénégal) et Bill & Melinda Gates. En Guinée équatoriale, le vieux putchiste Severo Motto a été remplacé par les groupuscules barbouzars de Salomon Abeso (à Paris) ou IIIe République (à Madrid).
Mais au Gabon, c’est le vieux cheval de retour Jean Ping, déjà auteur d’une tentative de déstabilisation insurrectionnelle en 2016 (la première révolution de couleur du « Printemps africain »), avec assaut sur le parlement, incendié par les émeutiers, qui serait en lice.
« SIX ANS APRES L’ELECTION PRESIDENTIELLE D’AOUT 2016, LE GABON ENTRE DANS LA DERNIERE LIGNE AVANT CELLE QUI DEVRAIT SE TENIR EN AOUT 2023 ».
« Y verra-t-on s’affronter de nouveau Jean Ping qui revendique toujours sa victoire et Ali Bongo bien décidé à se maintenir à la tête du Gabon ? L’affiche pourrait avoir des allures de remake, de « deuxième tour », mieux de « match retour » entre Jean Ping, qui aura 80 ans en 2023 et Ali Bongo, très diminué physiquement, mais dont le régime est d’une étonnante vitalité, qui aura pour sa part 64 ansé, commente Monde Afrique.
C’est pourtant très probable que ces deux personnalités politiques gabonaises s’affrontent à nouveau pour le pouvoir au Gabon en 2023 tant cela semble inéluctable.
JEAN PING TENACE, ALI BONGO EN PLACE
Depuis l’élection Présidentielle d’août 2016 au Gabon, Jean Ping réclame toujours avoir « remporté ce scrutin » (sic) et se considère toujours comme « le président élu » du Gabon (resic). Abandonné par l’immense majorité de ses soutiens politiques qui ont rejoint le camp d’Ali Bongo, Jean Ping s’est toujours refusé à tout dialogue n’ayant pas pour but « le départ d’Ali Bongo ».
Au Gabon, les autres acteurs politiques gabonais qui se présentent en challenger ne sont pas encore parvenus à faire tourner la page de l’ancien président de la commission de l’Union Africaine, ne serait-ce que du point de vue de la mobilisation.
Pour sa part, Ali Bongo a toujours entre ses mains tout l’appareil d’Etat tant civil que militaire ainsi qu’un parti politique performant, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), véritable instrument politique qui lui donne une base politique et fédère ses partisans aussi bien au Gabon qu’à l’étranger.
Si tout porte à croire et laisse à penser qu’Ali Bongo se maintiendra au pouvoir en 2023, il n’est pas impossible que Jean Ping se représente. Pour l’heure, Jean Ping ne démord pas et continue de clamer « qu’il est celui qui a été élu à la tête du Gabon en août 2016 » …
QUAND JEUNE AFRIQUE, LE MONITEUR OCCULTE DU QUAI D’ORSAY, SOUTIENT PING COMME EN 2016
« Gabon : à trop ressasser 2016, Jean Ping va-t-il manquer 2023 ? », écrit Jeune Afrique, qui encourage l’opposant : « L’opposant entretient le mystère sur ses intentions, mais rien n’indique qu’il ait renoncé à briguer la présidence du Gabon. Reste à savoir qui l’accompagnera sur ce chemin semé d’embûches ».
« Il faut reconnaître à Jean Ping une certaine constance. Les cinq années qui viennent de s’écouler n’ont pas fait évoluer sa position d’un iota. L’ancien ministre gabonais des Affaires étrangères devenu président de la Commission de l’Union africaine puis opposant se considère toujours comme « le vrai vainqueur de l’élection présidentielle de 2016 ». Il refuse donc obstinément de reconnaître l’élection d’Ali Bongo Ondimba et, alors que les grandes manoeuvres politiques s’intensifient à l’approche du scrutin de 2023, Jean Ping reste arc-bouté sur l’outrage qui lui a été fait, il en est convaincu, en 2016 (…) sera-t-il candidat à la présidentielle de 2023 ? Il n’a pas encore officialisé ses projets, mais rien ne permet de penser qu’il pourrait accepter qu’un autre que lui reprenne le flambeau de la « candidature unique » de l’opposition. Contacté par Jeune Afrique, l’un de ses proches assure même que pour Jean Ping, « la lutte de libération continuera jusqu’à restitution [du pouvoir] ou transition ». »
PING POUSSE A LA CANDATURE ?
« face à Ali Bongo, qui prendra la succession de Jean Ping ? », écrit encore Jeune Afrique : « À un an de la présidentielle, les adversaires du Parti démocratique gabonais et du chef de l’État se cherchent un leader. Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016. Qui pour succéder à Jean Ping comme chef de file de l’opposition gabonaise en 2023 ? C’est la question qui taraude bien des esprits dans le microcosme politique gabonais, aussi tumultueux que le cours du fleuve Ogooué, alors que le scrutin approche à grands pas ».
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