Edité par Luc MICHEL et le PCN
PCN-INFOS/ 30e Année
(fondé en 1993 par le PCN-Paris)
par Luc Michel/
Partie III
LES SOCIOLOGUES NÉO-MACHIAVÉLIENS
(l’opposé des politiciens « machiavéliques » comme Macron) :
Notre Ecole doctrinale est au confluent du Marxisme-Léninisme (et du Socialisme européen dont il est issu) et de l’ « Ecole Machiavélienne », qu’elle fusionne dans une doctrine globale.
Et les concepts, en particulier opérationnels – sociologie des révolutions, théorie de la circulation des Elites – Pareto, Michels, Burnham, Sorel, etc. – des Machiavéliens viennent harmonieusement compléter ceux issus du Marxisme-Léninisme. L’école des « Machiavéliens » désigne tout un courant sociologique qui, à la suite de Machiavel, au début du XXe siècle, s’est principalement intéressé à l’appropriation permanente et éternelle du pouvoir par une élite : Vilfredo Pareto, Gaetano Mosca, Roberto Michels, prolongés par Wright Mills, James Burnham. Mais aussi Gramsci et son « Prince Collectif ».
Ils se rattachent à la tradition machiavélienne, qui considère que les masses sont manipulées par des élites dirigeantes qui utilisent, la force (lions) ou la ruse (renards).
La théorie néo-machiavélienne de la « circulation des élites » a été élaborée en Italie et en Allemagne à la fin du XIXe siècle essentiellement, pour dénoncer les limites et les impossibilités de la démocratie représentative. On était alors, comme on l’est de nouveau aujourd’hui, dans un contexte de « crise du parlementarisme », se traduisant par la difficulté de voir se concrétiser une réelle participation politique des citoyens aux affaires de la cité et une véritable représentation de leurs intérêts. La critique des élites s’attaque au décalage entre la théorie de la démocratie parlementaire et la pratique de la représentation politique. Le contexte politique est évidemment important.
L’Italie du XIXe siècle était l’une des plus jeunes et des plus corrompues des démocraties représentatives de l’époque. Effacés les grands projets du « Risorgimento », il ne restait que la dure réalité de tous les jours, le marasme économique. Le peuple avait le sentiment d’une confiscation de la démocratie par l’élite politique. Le suffrage universel était loin d’être une procédure d’expression de la démocratie citoyenne. La critique « néo-machiavélienne » des élites part donc du postulat que « la domination de la minorité sur la majorité est une donnée immuable, intrinsèque à l’ordre social. La démocratie, du moment qu’elle repose sur le principe de majorité, est donc une duperie, une fraude, et dans le meilleur des cas, un mirage ». Les théoriciens néo-machiavéliens affirment donc la séparation des gouvernants et des gouvernés et posent la problématique du fait oligarchique en affirmant l’existence d’une couche particulière de personnes constituant l’élite.
Les principaux représentants de ce courant de l’anti-élitisme démocratique sont Vilfredo Pareto, Gaetano Mosca, Robert Michels.
La notion centrale de la Théorie est donc le concept d’ »oligarchie ».
Les théories « néo-machiavéliennes » mettent le doigt sur un point aveugle des processus de démocratisation, à savoir le caractère oligarchique du pouvoir politique, c’est-à-dire le fait que le pouvoir politique est exercé, partout et toujours, par une minorité. Le multipartisme ne supprime pas ce phénomène, puisque l’élection y contribue. Les théoriciens néo-machiavéliens attirent notre attention sur la mystification d’une théorie de la démocratie parlementaire comme « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». La démocratie parlementaire comme pouvoir de la majorité, de tous ou de la plus grande partie est une illusion. En réalité, la responsabilité politique est entre les mains de minorités. Les autres sont apathiques ou profanes et préfèrent laisser à celles-là les prérogatives. Les partis politiques sont des organisations dirigées par une oligarchie.
Il y a aussi des « Machiavéliens nationalitaires » :
On notera particulièrement que MAZZINI, le grand révolutionnaire européen et italien, le fondateur de la première JEUNE-EUROPE en 1831, s’insert dans la lignée des « Machiavéliens Nationalitaires ». Tout comme THIRIART en tant que théoricien de l’ « Europe unitaire ». Il y a aussi une « Ecole néo-machiavélienne américaine » (voir les analyses de Raymond ARON), amorcée avec James BURNHAM (auteur des « Machiavéliens, défenseurs de la liberté » et du manifeste géopolitique américain « The Struggle for the World » en 1943, édition française en 1946 sous le titre « Pour la domination mondiale »), et continuée par de brillantes figures comme Henry KISSINGER ou Zbigniew BREZINSKI (et son livre « Le Grand Echiquier »). A l’heure où Washington dicte l’agenda politique et militaire du monde, il est indispensable de connaître les analyses et les grilles de lecture de ses élites. En n’oubliant pas que celles-ci répondent évidemment aux intérêts des seuls USA et à leur vision du monde!
Cette méthode scientifique était aussi celle de notre Ecole géopolitique (créée en 1983, dite alors « euro-soviétique » et devenue aujourd’hui l’Ecole de « l’Axe Eurasie-Afrique » ).
Aux confluents de deux grands courants, l’Ecole néo-machiavélienne (notamment la science politique de Machiavel et la sociologie de Pareto, Roberto Michels, etc) et du Marxisme-Léninisme, Luc Michel mène une analyse froide, sans passion superflue, sans tomber dans les pièges de l’idéologie, de la propagande ou de l’histoire partisane.
LES GENERAUX ROMAINS DES GUERRES PUNIQUES (-264 – -146)
Les trois guerres puniques ou guerres romano-carthaginoises opposent durant plus d’un siècle la Rome antique et la civilisation carthaginoise ou civilisation punique. Les Carthaginois sont appelés Carthaginienses ou Pœni en latin, déformation du nom des Phéniciens dont sont issus les Carthaginois, d’où le mot français « punique ».
La cause initiale des guerres puniques est le heurt des deux empires en Sicile, qui est en partie contrôlée par les Carthaginois après le cycle des trois guerres siciliennes qui mettent aux prises la cité d’Elissa et ses alliés et les cités siciliennes aux Ve et IVe siècles av. J.-C. Au début de la première guerre punique, Carthage forme un vaste empire maritime et domine la mer Méditerranée, alors que Rome a conquis l’Italie péninsulaire.
Les trois guerres puniques opposèrent durant près d’un siècle la Rome antique et Carthage (civilisation punique et pas « africaine », les africains sont ses voisins numides, alliés de Rome). La cause initiale des guerres puniques fut le heurt des deux empires en Sicile, qui était en partie contrôlée par les Carthaginois. Au début de la première guerre punique, Carthage avait formé un vaste empire maritime (thalassocratie) et dominait la mer Méditerranée, alors que Rome avait conquis l’Italie péninsulaire (puissance continentale). À la fin de la troisième guerre punique, Rome parvint à conquérir les territoires carthaginois et à détruire Carthage, devenant ainsi la plus grande puissance de la Méditerranée.
Luc Michel peste souvent contre cette absurdité historique et géopolitique sans nom ! Beaucoup d’écrivains aujourd’hui à l’extrême-gauche commettent un contresens de même nature que celui des Spartakistes allemands en 1916-19, se déclarant « spartakistes », et qui relève de la même erreur d’analyse sur l’Empire romain. Parce qu’ils ne connaissent mal l’Histoire et la géopolitique. Et parce que le Gauchisme développe, singulièrement depuis Mai 1968 en France, Italie ou Belgique, un discours anti-étatique et anti-jacobin.
Notamment, des gens comme l’idéologue italien Toni NEGRI, qui parlent des Etats-Unis comme « d’un nouvel Empire romain » (sic). Contresens copié-collé de chez les Altermondialistes par certains idéologues néofascistes ou pro islamistes français et italiens.
Les Américains, c’est Carthage !!! Avec l’impérialisme carthaginois, ils partagent le recours à des armées de mercenaires, la domination par une oligarchie, non pas politique, mais économique et une vision qui consiste non pas à diffuser une culture, mais à piller la planète.
Cela n’a rien de nouveau. Dès 1967, THIRIART pouvait déjà s’emporter: « Nous avons lu, sous la plume d’un journaliste du régime, que les Etats-Unis semblaient devenir la « nouvelle Rome ». C’est là un échantillon de l’inculture historique – crasse –. Les Etats-Unis sont essentiellement un Empire maritime, comme le fut longtemps l’Angleterre, comme tenta de l’être le Japon, entre Tsushima et Hiroshima. Le modèle parfait d’empire maritime demeure Carthage et le modèle parfait d’Empire continental reste Rome ».
Sur ce sujet capital, Jean THIRIART écrivait encore (« USA : un empire de mercantis. Carthago delenda est », LA NATION EUROPEENNE, n° 21, Bruxelles & Paris, octobre 1967) : « Actuellement la lutte titanesque qui se profile en filigrane et qui s’inscrira dans le siècle à venir, sera la lutte pour l’hégémonie, entre une puissance maritime étalée et une puissance terrestre compacte, entre les Etats-Unis et la Grande-Europe. Les conditions continentales et maritimes ont fait naître des styles extrêmement opposés. Rome a été, malgré ses duretés et ses cruautés (…) une puissance civilisatrice tandis que Carthage n’a été qu’une puissance mercantile. De Rome partaient des hommes qui allaient pacifier, organiser, construire, unifier. De Carthage partaient des marchands, des représentants de commerce ; ils partaient pour aller rapidement s’enrichir (…) De Carthage, il ne reste rien : littérature, style architectural, pensée philosophique, pensée politique : c’est le vide. On ne peut s’empêcher de faire un rapprochement avec les Etats-Unis où s’observe aujourd’hui ce même phénomène d’une civilisation sans culture. Le navigateur revient toujours chez lui, le continental s’implante. On peut, sans exagération, affirmer que la géographie ou la géopolitique a créé un style politique ».
Les révolutionnaires allemands Karl LIEBKNECHT et Rosa LUXEMBOURG – dont LENINE jugeait les vues étroites et qui ont politiquement échoué là où les Bolchéviques ont triomphé – ont eu une vision historique complètement faussée en choisissant Spartacus et la Révolte des esclaves pour emblème. Les esclaves révoltés n’étaient nullement le prolétariat antique. Celui-ci, c’est précisément la plèbe, dont les intérêts s’exprimaient dans le Parti populaire et qui formaient l’ossature des Légions de Marius à César. Le légionnaire est obligatoirement un citoyen romain sous la République, héritage de l’ancienne Démocratie directe des origines romaines. La vision des révolutionnaires français de 1789, imprégnés de l’Histoire romaine, a été plus claire. Ce n’est pas sans raison que BABEUF, le « premier communiste de l’Histoire moderne » selon Marx, avait choisi comme prénom révolutionnaire celui de « Gracchus » ! Précisément les Gracques, les deux leaders martyrs du parti populaire, les tribuns de la plèbe assassinés de la République romaine.
La Géopolitique de la Grande-Europe – qui est aussi la base et la matrice des thèses néo-eurasistes – ne fait qu’exprimer une vision globale, politique, éthique, de civilisation que l’on peut résumer par la formule lapidaire « Rome contre Carthage » !
Une formule par laquelle les théoriciens du Jacobinisme dès 1792 – encore eux – exposaient déjà le combat – lui aussi de civilisation, celui de l’Europe révolutionnaire des Lumières, contre l’Ancien régime des Rois et des Religions – contre leur ennemi principal :
l’impérialisme anglo-saxon … Sur l’utilisation du thème « Rome contre Carthage » par la France jacobine, à propos du conflit contre la Grande-Bretagne, illustration du conflit classique géopolitique typique de la Terre – Rome – contre la Mer – Carthage – , il faut lire Louis MADELIN et son remarquable livre LE CONSULAT ET L’EMPIRE !
MOAMMAR KADHAFI, LA JAMAHIRYA LIBYENNE ET LA DEMOCRATIE DIRECTE
Politiquement et idéologiquement, les liens entre le PCN et la Libye ont eu une double nature. Le PCN soutint directement la Libye pour la première fois en 1986, lorsque des campagnes d’affichage ont été organisées dans toute la région francophone: à Bruxelles, Charleroi, Lille, Paris et Marseille. Cette campagne a eu lieu après la frappe aérienne américaine à Tripoli et Benghazi en 1986.
Citons Luc Michel: «Quand en 1986 les États-Unis ont attaqué la Libye, Margaret Thatcher se précipita pour les aider à cause de la solidarité britannique et américaine. Les Arabes ont regardé le bombardement de la Libye comme des spectateurs au cinéma, c’est pourquoi la Libye a combattu sous la direction de Kaddafi depuis 1969 pour l’Union des pays arabes et c’est pourquoi depuis ce temps la Libye a été admise comme un des ennemis les plus importants des sionistes, des Américains et de l’Occident ».
Septembre 2004 fut une date très importante sur la formalisation du soutien existant et actif du PCN pour la Libye, lorsque le parti a signé un accord sur la coopération avec le Mouvement des Comites Révolutionnaires libyens. Elle a eu lieu à Tripoli à la troisième Convention du MCR. En signant l’accord, Luc Michel s’est engagé à entreprendre une mission d’unifier le mouvement dans toute l’Europe dans le cadre du MEDD, le Mouvement Européen pour la Démocratie Directe.
Il a été dit que « l’attitude du PCN à l’égard de la Libye peut être décrite comme une relation entre l’idéologie et la géopolitique ».
Cette situation peut être très bien illustrée par la déclaration de Luc MICHEL à la Convention déjà mentionnée: «Le rôle du mouvement révolutionnaire européen, notre rôle est de garantir la continuité de la démocratie directe dans le processus d’unification de l’Europe proposée comme alternative à la pseudo démocratie représentative de <l’Occident>. La corruption et l’inefficacité qui peuvent être vues dans la vie quotidienne sont les caractéristiques de la véritable nature oligarchique et ploutocratique du système occidental. Face à la tentation d’une Europe fermée, égoïste et immaculée, formée par les partisans du libéralisme, il est de notre devoir de défendre l’idée d’une «’Europe fraternelle »; pour communiquer avec les peuples des quatre continents, la solidarité de l’Afrique, de l’Eurasie et du Moyen-Orient: <la nouvelle grande nation >!
Dans ce contexte, la défense de la Libye, la nation d’expérience de premier plan (nation-pilote), la nation accomplissant l’idée de démocratie directe, étant un pont entre l’Europe et l’Afrique, intégrant les nations de la Méditerranée au nom de la paix et de la solidarité, formant la nouvelle Mare Nostrum , est une priorité pour notre parti, pour des raisons évidentes.
Le développement de ces arguments peut être trouvé dans la déclaration de Luc MICHEL à la cinquième édition de l’Université d’été pour les mouvements alternatifs, écologiques et pacifistes se déroulant en Wallonie du 27 au 31 Juillet 2005, dans laquelle il a exprimé les objectifs du nouveau mouvement paneuropéen ( MEDD): «La Grande Europe de Reykjavik à Vladivostok est un projet beaucoup plus important que l’Union européenne, et incluant également les pays de l’Union soviétique et la Yougoslavie qui n’existent plus. Le MEDD (Mouvement Européen pour la Démocratie Directe) ne tient pas compte des frontières en Europe, en principe, de même, dans la vision de l’Afrique représentée par Kadhafi: il a souvent souligné que « il n’y a pas de frontières pour lui».
« -La Démocratie Directe libyenne est la seule alternative réelle et honnête aux démocraties allant ostensiblement à la faillite du système parlementaire bourgeois en Europe;
– La Libye doit être défendue et promue en tant que pays d’expérience de premier plan de la démocratie directe et des réalisations de la Jamahiriya;
– La démocratie directe est inséparablement liée avec le socialisme et la justice sociale;
– La lutte pour l’unité et l’indépendance de l’Europe est partie intégrante de la lutte des nations sur les quatre continents;
– L’Afrique Unie et l’Europe devraient être très intéressées dans la région de la Méditerranée – comme un pont entre l’Europe et l’Afrique, avec le rôle de premier plan de la Libye;
– Kadhafi voit la Méditerranée comme une mer de paix, d’unité et de justice entre les nations des deux côtés de celle-ci
– La paix doit être une priorité dans le nouveau siècle. Une fin doit être mise à l’impérialisme, en particulier à l’OTAN, qui agit sur trois continents ».
Dans un autre endroit, le leader du PCN reproche aux élites européennes leur amnésie historique: «Les Européens ont oublié leurs racines, ils ont oublié la démocratie directe. Pour s’en rappeler, ils devraient suivre l’exemple de la Jamahiriya libyenne. La démocratie directe (un organisme formé sur la base de l’assemblée libre des hommes libres était présente chez les peuples de l’Europe pré-chrétienne: les Celtes, les Germains et les Slaves, et a été remplacée par le système féodal dans la période du Moyen Age.
Selon le chef du PCN, le rétablissement de l’idée de démocratie directe est apparu avec la Commune de Paris en 1871, avec les premiers soviets après la Révolution d’Octobre, la démocratie directe a été présente dans la Yougoslavie titiste aussi. Les mêmes principes doctrinaux partout: le gouvernement du peuple organisé autant que possible par le peuple lui-même, et le peuple est traité en tant que sujet politique. Il est intéressant de noter que lors de la visite du président Chirac à Tripoli en 2004, les murs de la capitale libyenne, ont été couverts par des affiches rendant hommage à la Révolution française ».
Luc Michel affirme que les inspirations pour la démocratie directe étaient présentes en Suisse. Toutefois, ce pays alpin a perdu le statut d’un modèle de démocratie directe, dit Michel, et cela se reflète dans le fait que la Suisse, qui n’est pas membre de l’OTAN, a participé à l’invasion et l’occupation de l’Afghanistan. Ainsi, la seule véritable source d’inspiration pour la démocratie directe de nos jours pour le PCN est la Jamahiriya libyenne.
Le PCN va utiliser l’expérience du réseau du MEDD, faisant partie du MCR «Mouvement européen pour la démocratie directe», qui agit activement dans tout l’espace Francophone en Belgique, France, Suisse et aussi en Moldavie, en Bulgarie, en coopérant avec énergie avec les comités européens du Belarus, de Serbie ou d’Ukraine. Le PCN formait ses structures avant 2011 grâce à des contacts Internet, il est présent sur Facebook et Twitter qui est bon pour la coordination et la circulation de l’information pour l’intégration des ressources humaines de l’organisation. De cette façon, entre autres, les «Universités d’adeptes du Livre Vert» ont été promues. Rappelons-nous, que le PCN a organisé des universités pour « les mouvements pacifistes, écologiques et alternatifs» en Hongrie, en Allemagne et en France et deux en Belgique depuis 2000, de nombreux comités ont organisé des manifestations similaires dans leur région.
Sur l’influence du PCN dans la Jamahiriya :
Le « 3e Congrès des Géopoliticiens polonais » – III Zjazd Geopolityków Polskich –, organisé à Wroclaw (Pologne, 21 et 22 octobre 2010), a été l’occasion d’une brillante intervention de Kornel SAWINSKI intitulée « ZNACZENIE LIBII W GEOPOLITYCZNYCH KONCEPCJACH NACJONAL-EUROPEJSKIEJ PARTII KOMUNITARNEJ (PCN) », « La Libye dans les concepts géopolitiques du PCN ». Géopolitologue, sociologue, analyste à l’ « Europejskiego Centrum Analiz Geopolitycznych », Sawinski est Doctorant à l’Uniwersytetu Śląskiego – Université de Silésie –, il prépare une thèse sur « Les idées géopolitiques de Jean Thiriart ».
Le géopoliticien et chercheur polonais développe longuement dans « La Libye dans les concepts géopolitiques du PCN » l’action générale transnationale du PCN et celle de Luc Michel pendant plus de 25 ans, amplifiée et continuée dans celle du MEDD-MCR (le réseau pan-européen du MCR libyen, resté organisé en Europe). Ainsi que ses fondements dans l’action du géopoliticien et théoricien paneuropéen Jean THIRIART dans les années 60. Il expose le rôle important et influent joué par l’Organisation transnationale du PCN en tant qu’Ecole de pensée et « think tank » (comme l’entend la politique anglo-saxonne). Enfin, il en arrive au cœur de son exposé : les liens tissés avec la Jamahiriya libyenne, la proximité des thèses géopolitiques de Moammar KADHAFI, de celles de Luc Michel (Il devenait en 2004 Coordinateur-général du MCR en Europe) et du PCN sur la Grande-Europe eurasiatique, la nécessaire émergence d’un monde multipolaire, la Méditerranée conçue comme un lieu de civilisation commune, ou encore le rôle de Pont de la Libye entres les Unions européenne et africaine.SAWINSKI évoque enfin le thème de la Démocratie Directe (dans ses versions libyenne et européenne), le rôle qu’il joue dans ma pensée et celle du MEDD-MCR en tant qu’alternative fondamentale au Parlementarisme bourgeois.
* La version polonaise de cette conférence – avec des résumés français et anglais -a fait l’objet d’un numéro de LIBYA NEWS & FACTS (n° 2054, 17 nov. 2010), le Bulletin du CEREDD ;
Disponible en Pdf sur : http://ceredd.free.fr/accueil.htm
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