Le Leader de la Révolution islamique a affirmé que la sanction constitue l’arme des puissances face aux États souverains ; « et c’est en s’appuyant sur les forces et potentialités intérieures que l’on peut rendre inefficace, cette arme », a précisé l’Ayatollah Khamenei.
Le président du Tadjikistan, Emomali Rahmon, a été reçu le lundi 30 mai dans l’après-midi à Téhéran par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei. Lors de cette rencontre, l’Ayatollah Khamenei a affirmé que le niveau actuel des coopérations entre l’Iran et le Tadjikistan n’est pas encore à la hauteur de bien plus de vastes potentialités qui existent pour étendre ces coopérations. « Les relations entre l’Iran et le Tadjikistan méritent de connaître une évolution radicale ; c’est ce qui confirme d’ailleurs la politique du gouvernement iranien en faveur du renforcement des relations avec les pays voisins », a souligné le Leader de la Révolution islamique.
A cet égard, un analyste politique estime que la visite d’Emam Ali Rehman en Iran démontre une volonté politique sérieuse entre les responsables des deux pays pour développer les relations. S’exprimant sur le sujet du transit de l’énergie vers l’Europe, Ahmad Kazemi, expert des questions eurasiatique a déclaré : « L’Iran est l’un des itinéraires les plus économiques et les plus commodes. Le pétrole et le gaz peuvent être transférés vers les marchés mondiaux via l’Iran par la méthode d’échange et de purification ou via des pipelines du Turkménistan, de l’Iran et de la Turquie. Kazemi a déclaré à cet égard : « Les pays d’Asie centrale et l’Iran sont au centre de certains corridors de transit internationaux tels que le “Corridor Nord-Sud” et celui de “Une Ceinture une Route” et en raison de la bonne infrastructure, notamment en termes de rail et de routes qui existe dans ces pays, et la connexion du sud de l’Iran par voie ferroviaire au nord-est et au Turkménistan, il existe une opportunité très importante pour le développement de la coopération de transit entre l’Iran et les pays d’Asie centrale. »
Au cours de ces dernières années, il y a eu des agissements des parties tiers, en particulier les États-Unis, le régime sioniste et l’Arabie saoudite, qui ont perturbé les relations fraternelles et amicales entre l’Iran et le Tadjikistan.
Bernard Cornut, analyste politique et Luc Michel, géopoliticien, nous donnent plus d’explications.
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