L’encadrement des gangs terroristes islamistes par la CIA et les Special Forces de l’US Army publiquement officialisé …
Luc MICHEL pour Syria Committees /
avec PCN-SPO – Reuters – AFP / 2012 08 02 /
Le président américain Barack Obama a signé un document secret autorisant l’aide américaine aux rebelles syriens, qui tentent de renverser le régime de Bachar el-Assad, ont rapporté des chaînes de télévision américaines ce mercredi.
La directive était incluse dans une « conclusion » – un instrument permettant aux services secrets américains (CIA) d’agir clandestinement, ont affirmé NBC et CNN, citant des sources non-identifiées.
Des représentants de la Maison Blanche ont refusé de commenter ces informations mais n’ont pas explicitement exclu l’idée que Washington apportait plus de soutien en termes de renseignement aux forces anti-Assad qu’il avait été précédemment admis officiellement. Ce que nous dénoncions depuis de nombreux mois.
Washington avait auparavant dit que les Etats-Unis « offraient une assistance médicale et logistique aux rebelles syriens » (sic) mais « refusaient de fournir des armes, avertissant qu’il serait contre-productif d' »armer » davantage le conflit » (resic).
Ces informations sur une « relation plus resserrée » – comme dit l’AFP – entre les Etats-Unis et les rebelles syriens apparaissent au moment où les combats font rage entre le gouvernement et les djihadistes de l’ASL-CNS, renforcées de groupes d’Al-Qaida venus notamment de Libye ou du Caucase, à Damas et Alep.
Elles coincident également avec l’augmentation de la pression politique pour que la Maison Blanche apporte plus de soutien à l’opposition syrienne, malgré la réticence des Etats-Unis à s’engager plus directement dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient. En pleine campagne électorale, Obama n’a plus rien refuser aux lobbies de la guerre, comme ceux dont le sénateur Mc Cain – le chien courant des va-t-en-guerre en Libye ou en Syrie, sans oublier la Russie – est le porte-parole, ou encore au puissant AIPAC, le lobby israélien aux USA.
Lundi, Obama a eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre islamiste turc Recep Tayyip Erdogan, dont le parti AKP est l’allié proche des USA, et les deux dirigeants se sont mis d’accord pour « accélerer la transition politique en Syrie » (sic), a déclaré la Maison Blanche. Cela « impliquerait le départ de Bachar al-Assad … »